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Sur le site web, au téléphone ou en personne

Sur le site web, au téléphone ou en personne

Bien comprendre le parcours de sa clientèle avant une vente est plus complexe que jamais. L’utilisation des plusieurs appareils (ordinateur, mobile, tablette, lunettes!) multiplie les sources d’entrées dans Google Analytics pour un même visiteur. Pire encore, les réseaux sociaux et les nombreux sites où les commentaires et les évaluations sont permiss rendent difficile de suivre ce qui peut se dire sur votre marque. Pire pire encore, autant ces multiples possibilités peuvent amener des nouveaux clients, autant elles peuvent les éloigner sans que vous ne le sachiez jamais.

Mais que faire pour s’y retrouver?

Noter ceux qui ne passent pas par le Web

C’est un truc bien plus vieux qu’internet, mais qui n’est que rarement utilisé, en particulier par les petites entreprises. Savoir d’où vient une demande d’information en ligne est assez facile à retracer avec des outils comme Google Analytics lorsque ceux-ci sont bien configurés. Mais lors d’un appel ou d’une visite au commerce, il faut faire un peu plus d’efforts… mais si peu pourtant.

Vous pouvez simplement laisser une feuille près du téléphone ou de la caisse pour demander aux nouveaux visiteurs: “Comment nous avez-vous trouvé?”. Dans la grande majorité des cas, ceux-ci vous donneront l’information avec plaisir. Une erreur commune avec cette mesure, c’est de ne noter que ceux qui deviennent clients. Dans les faits, vous voudriez aussi en savoir plus sur ceux qui font l’effort d’appeler ou de se présenter, sans acheter.

Si vous avez plusieurs employés au téléphone, il est possible d’informatiser ce processus, ou encore de l’automatiser avec des services comme ifbyphone qui sont en mesure de distinguer les sources de chaque appel.

Quel est le temps d’attente?

Je ne parle pas d’ici du temps d’attente au téléphone, mais bien du temps écoulé entre le premier contact et la conversion tant espérée. Ne s’occuper que de la visite qui fait la vente est une erreur fréquente. Ce qui importe au moins autant, c’est la première visite, ou le premier contact (si vous connaissez Star Trek, vous me comprenez!).  Vous n’avez jamais une deuxième chance de faire une première impression paraît-il. C’est aussi vrai en marketing. Si vous réussissez à identifier comment vos clients vous découvrent pour la première fois, vous aurez une indication beaucoup plus précise où mettre des efforts.

Dans le cas d’un de mes clients qui a récemment ouvert un commerce dans un nouveau secteur, la méthode la plus payante de générer rapidement des appels a étée… le publipostage! Oui, les gens sont aussi allés sur le site web indiqué dans la publicité et oui, la majorité de ceux qui ont reçu de bout de papier n’y ont pas accordé d’attention. Mais au final, c’est ce qui pour plusieurs à mis en place la première curiosité envers ce nouveau commerce. Même en première place sur Google, cette impression est difficile à réaliser avec 9 sites compétiteurs sur la même page.

Garder l’historique pour mieux s’en servir

L’utilisation des outils de gestion de clientèle et le marketing relationnel 2.0 sont des méthodes encore largement sous utilisés de la part des PME du Québec. Pourtant, de nombreux services toujours plus abordables font leur apparition chaque année. Maintenant, pour quelques milliers de dollars, il est possible de mettre en place des outils qui conserveront une historique de chaque contact avec chaque client et chaque prospect. Avec ces données en banque, vous serez en mesure de mettre en place des stratégies et des mesures de plus en plus efficace.

C’est possiblement une des lacunes de ces systèmes, du moins selon moi. La grande majorité des entreprises vendent ces système comme un outil, ou une boîte à utiliser. Bien sûr il y a de la formation et les services de personnalisation. Mais ce qui manque pour plusieurs, c’est de faire le pont entre ces données et l’analyse à en tirer, puis les stratégie à modifier en conséquence.

C’est là que se trouve la véritable valeur ajouté de ces outils. C’est en partie la mise en relation de plusieurs sources d’information que démontre la roue du marketing web. Au cours des prochaines semaines, vous verrez notre nouvelle offre pour vous aider à connecter ces informations et en tirer la meilleure valeur. À suivre!

Petit guide d'une campagne électorale

Petit guide d'une campagne électorale

Le 3 novembre prochain auront lieu des élections dans 1103 municipalités au Québec. C’est donc dire que des milliers de candidats s’affronteront pour occuper un poste de maire ou de conseiller municipal. Planifier sa campagne électorale sur le Web est bien différent d’un campagne de terrain. Ceci dit, la bonne nouvelle est que vous pouvez y faire bonne figure avec très peu de budget et un peu de temps. La clé du succès y est la constance! Voici quelques conseils en vrac qui pourront faire la différence pour vous si votre nom se retrouve sur un bulletin de vote.

Ayez un point de convergence Web

Que ce soit un site Web ou un blogue, il est essentiel selon moi d’avoir un port d’attache à votre nom (nom de domaine qui vous représente, par exemple monsite.com, non pas monsite.unsitedemilliersdesites.com). De cette façon, chaque fois que vous voudrez faire parler de vous, vous aurez l’occasion de mentionner de votre nom, ce qui risque fort de laisser une empreinte plus forte en mémoire le jour du scrutin.

Pourquoi ne pas se contenter d’une page Facebook ou de Twitter? Parce que vous n’avez pas le contrôle de ces espaces. Ce sont de très bons outils pour apporter du trafic. Mais quel espace y avez-vous pour exposer votre programme, présentez vos réalisations ou présenter vos opinions de façon détaillée? Les réseaux sociaux servent donc d’incitatif, mais pour ceux qui veulent vraiment vous connaître, il faut un espace qui vous représente vraiment.

Invitez-vous! Le Web est un espace public

Il faut bien sûr le faire avec classe et ne pas avoir l’air d’un chien dans un jeu de quilles. Ceci dit, ce conseil s’applique particulièrement bien sur Twitter. Il est facile de faire une veille efficace qui ne prendra que quelque minutes chaque jour. Les plus long est de bien placer votre filet pour capter ce qui a de l’importance: thématique, adversaires, chroniqueurs, etc. Bref, organisez-vous pour savoir en 5 minutes tout ce qui se passe autour de la campagne électorale de votre secteur.

Comme vous savez maintenant ce qui passe et qui en parle, vous venez de trouver des occasions de donner votre point de vue à vos partisans, à la population en général et à ceux qui penchent vers vos adversaires (ceux que vous voulez rejoindre, sinon comment pourraient-ils changer d’idée?). Vous pouvez donc répondre et démarrer la conversation, donner votre appui, poser une question qui n’a pas été soulevée (ainsi les gens qui liront le feront avec cette idée en tête et seront plus critique).

Vous vous exposerez vous-même à la critique et aux commentaires en faisant cela, mais comme vous avez déjà en place un système de veille, vous êtes en mesure d’y répondre rapidement!

Montrez que vous êtes digne du poste

En politique comme en marketing, l’apparence à parfois autant d’importance que le fond. Tout ce que vous écrivez sur le Web laisse une trace! Même si les doigts vous en brûlent, le ton et le professionnalisme de vos réponses indiquera à plusieurs comment vous risquez d’agir en leur nom une fois en poste. Voulez-vous être un élu qui sera là pour les guider, auquel ils pourront s’identifier, ou à qui ils pourront discuter sans se faire insulter si leur opinion est différente?

Un exemple classique: Vous proposez quelque chose, mais un autre candidat propose à peu près la même chose 2 semaines plus tard. Souvent on voit alors la réaction classique de s’insurger et de crier au copieur. Ma réaction? “OUIN, PIS?”  Personnellement, ça revient à dire “Mon père est plus fort que le tiens”. Est-ce que je veux d’un élu qui a ce degré de maturité? Pas tellement… Peu importe de qui vient l’idée, si les deux en font leur engagement, vous êtes à égalité.

Quoi faire alors sur le Web dans cette situation? Féliciter l’adversaire (dur sur l’orgueil, je sais) de supporter une idée qui à votre sens est excellente pour le futur, puis faire remarquer qu’un consensus sur cette question devient alors possible puisque vous partagez la même idée. Vous paraîtrez alors bien plus mature au moment de rappeler (d’une façon positive et courtoise) que vous avez écrit sur la question, avec bien sûr un lien vers la page exacte de votre site. De plus, si vraiment cette idée origine de vous, je présume que votre réflexion va plus loin que la sienne? Profitez donc de cet auditoire pour pousser l’idée à la prochaine étape, vous montrerez alors que vous êtes prêt à assumer pleinement le rôle que vous sollicitez.

Faites avancer la réflexion

Si vous ne faites que critiquer, tôt ou tard vous aurez à proposer ce que vous auriez fait à la place. N’attendez pas que la question arrive et montrez que vous être proactif. Vous deviendrez probablement la cible des critiques et des autres candidats, surtout s’ils utilisent les techniques mentionnées plus haut.

Quel est alors l’avantage de vous exposer ainsi? Vos adversaires parleront alors de VOS idées et n’auront donc pas le choix de vous en donner les crédit (ne serait-ce que pour dire que votre idée est idiote). Bonne nouvelle! Car vous avez maintenant une nouvelle audience à qui vous adresser.

Mesurez votre impact

Si vous avez une présence assez constante sur le web, vous partagerez alors plusieurs liens, vers votre site, mais aussi vers des partenaires, des médias et parfois même vers des adversaires. Comment savoir que ce que vous faites à de l’impact? Il existe plusieurs outils: Bien sûr Google Analytics pour tout ce qui se passe sur votre site. Mais il y a aussi des systèmes comme Hootsuite et bitly qui mesurent les clics sur n’importe quel lien publié, même vers un site sur lequel vous n’avez aucun contrôle. Il devient alors possible et facile de cibler les principaux champs d’intérêt de votre auditoire pour ajuster vos actions en conséquence.

 

En suivant ce quelques conseils, vous pourrez vous construire rapidement un auditoire et interagir d’une façon constructive. À vous de jouer! Au bas de la page vous trouverez un tableau qui date de quelques années, mais qui à mon avis est toujours actuel.

Ah oui j’oubliais, un petit truc en bonus:

Toujours utile le 4 novembre!

Que vous soyez élu ou non le 4 novembre, tout ce que vous aurez fait durant ces dernières semaines vous aura permis d’acquérir une certaine notoriété. Des centaines de comptes deviendront inactifs après l’élection. Grave erreur selon moi, voici pourquoi:

Vous êtes élu: Les gens ont des attentes, des questions, des oppositions et des appuis à vous transmettre. Utilisez ce que vous avez construit pour continuer d’interagir. Vous système de veille sera d’autant plus utile pour demeurer connecté à la réalité de votre milieu.

Vous n’êtes pas élu: Vous avez quand même de l’intérêt pour la politique, peut-être songez-vous déjà à vous présenter dans un élection future? Votre système et votre notoriété vous permettra d’agir en chien de garde et de faire valoir vos idées facilement, en investissant peu de temps. Ainsi à la prochain occasion, vous aurez une bonne longueur d’avance en partant.

 

Un guide Web pour la prochaine campagne électorale

Retargeting et remarketing, deux armes d'appui sur le Web

Retargeting et remarketing, deux armes d'appui sur le Web

Les gens, vous et moi y compris, sommes de plus en plus exposés à la publicité sur le Web. Cela s’explique selon moi par deux critères principaux.

Le premier bien sûr est lié à la multiplication des offres. Les services uniques sont maintenant de plus en plus rares, si ça ne fait pas sur le site A, il me faut moins d’une minute pour trouver la même chose sur le site B. Pour ressortir du lot, on se doit donc d’être plus présent et plus original chaque jour.

La deuxième raison est un peu plus floue. Elle est liée à la courbe d’apprentissage de plus en plus courte des nouvelles technologies. Je me considère comme un vieux du Web (connecté depuis 1995!). À l’époque j’utilisais Netscape et ICQ. Les options étaient plus limités. De nos jours, n’importe qui – les personnes âgées entres autres – peut apprendre en quelques heures ou quelques jours à se débrouiller sur de nombreux outils et sur une multitude d’applications. Par contre, s’adapter à un nouvel outil ne veut pas dire pour ces nouveaux clients s’adapter à n’importe quoi. De ce fait, lancer un site très original devient quelque peu risqué s’il s’adresse à un large auditoire, car une partie des visiteurs n’auront pas la patience de s’adapter “encore” et retourner à un site plus “classique”.

Comment se démarquer alors? Comment rester à l’esprit des gens si à côté 10 autres sites les attendent? Le retargeting et le remarketing sont deux outils, peu utilisés dans le marketing des PME, mais qui sont de plus en plus accessibles.

Le retargeting

Cette technique est connue depuis plusieurs années, entre autres parce que le géant Amazon fût l’un des premier sites à l’utiliser à grande échelle. Il s’agit de présenter des produits semblable ou complémentaires. L’intérêt bien sûr, c’est de proposer des produits dans la même niche que ce qui est déjà recherché. Certains site poussent même cette technique plus loin en vous proposant à nouveau ce produits lors de votre visite suivante.

Ce type de promotion croisé demande un soutien technique plutôt important. Par contre, certains outils de commerces en ligne comme Magento permettent désormais de créer ces offres sans aucune programmation.

 

Le remarketing

Le remarketing quant à lui suit votre prospect même quand ce dernier aura quitté votre site. Lorsque vous passez sur un site, celui-ci enregistre un cookie dans votre navigateur qui sera ensuite utilisé par une régie publicitaire, comme le réseau Display de Google, ou bien AdRoll pour afficher de la publicité sur Facebook.

On ne parle pas ici de nouvelles publicité comme tel, mais plutôt de passer en priorité dans les espace publicitaires sur les sites que vous visiterez. Ainsi, même si ces publicités sont plus souvent qu’autrement ignorées, le fait de les entrevoir à répétition peut aider à demeurer dans l’esprit de votre prospect, qui sera alors plus enclin à revenir compléter la transaction.

Utiliser avec modération

Il faut tout de même faire attention de ne pas créer l’effet inverse! Ce type d’outil, utilisé trop agressivement, peut couper complètement l’envie de faire affaires avec une entreprise qui me pourchasse sur le web. Il faut donc être prudent ou consulter un expert en marketing Web.

Il existe deux façons de trouver le bon équilibre. Le premier consiste à limiter le nombre d’expositions sur une base journalière ou hebdomadaire. De façon générale, de 3 à 5 annonces par jour sont le maximum pour ne pas obtenir des effets néfastes, comme des commentaires sur Facebook.

La deuxième méthode consiste à créer des listes optimisées. Autrement dit, plutôt que d’afficher ces publicités pour n’importe qui qui passe par là, on identifie ceux qui sont le plus susceptibles de devenir client. Les sections regardées, le chemin parcouru dans l’entonnoir de conversion ou bien le temps passé sur le site sont autant de critères qui peuvent être pris en compte. Une autre bonne pratique consiste à créer des listes négatives pour retirer ceux qui ont déjà acheté.

 

Listes_Remarketing

Pour certains Ces publicités deviennent tout de même trop agressives. Si vous souhaitez vous désabonner de ces régis publicitaires, vous pouvez le faire ici: http://www.networkadvertising.org/choices/#completed .

Est-ce que ça vaut le coup?

Il n’y a pas de réponse unique à cette question. Cela dépend de vos objectifs d’affaires et des outils que vous avez pour les mesurer. Il y a quelques jours, j’ai pris part à une active discussion sur la valeur des “view conversions” ou la contribution des publicités que l’on voit sans cliquer dessus.

Bref, ce sont des outils de plus dans l’arsenal du Web. Utilisé seul, je n’y croit pas. Par contre, pour supporter une campagne bien orchestrée, son apport peut devenir rapidement rentable.

L'ABC des tests A/B

L'ABC des tests A/B

Votre site Web est en ligne et tout fonctionne bien : les ventes se concrétisent, les commentaires sont positifs et il n’y a pas d’erreur lorsque vous testez le site, par exemple avec le valideur W3C ou vos consoles de test. Tout va donc pour le mieux. Mais… Êtes-vous sûr que vous ne laissez pas d’argent sur la table sans le savoir?

Selon les secteurs, on considère qu’un bon un taux de conversion varie de 1% à 3% (vente en ligne). C’est donc dire que 97% des visites ne rapportent rien. Dans de tels cas, vous n’aurez pas nécessairement de commentaires négatifs, parce que le visiteur n’a pas de plainte à formuler; il n’est juste pas attiré. Vous ne pourrez pas non plus lui demander son avis dans un sondage par courriel, car vous n’avez pas ses coordonnées.

C’est ici que les outils de test A/B ou multivariables deviennent précieux.

Chaque visite est un test

Le concept est très simple : pour chaque visiteur sur une page Web on créé différentes variations. Par exemple, pour une page d’accueil, ce peut être une grande photo, peu de texte et un bouton rouge; pour l’autre une photo plus petite, 15 lignes de texte et un bouton vert, etc. Pour le visiteur, chaque page est unique, mais pour vous, cela permet de valider ce qui fonctionne bien ou moins bien auprès de votre audience, en fonction de vos objectifs.

Le piège ici est le volume critique pour être efficace. Si vous avez 100 000 visites chaque jour, ça ne sera pas un problème, mais à moins de 100 visites par jour, les tests risquent d’être longs à réaliser. Le principal piège lorsqu’on commence ce type d’expérimentation est de vouloir tester trop de variables en même temps. Testez peu, testez souvent, est la plupart du temps la meilleure recette.

Comment fonctionne un test de page Web?

Sur la page que l’on veut tester, on rajoute une ligne de code fournie par l’outil de test. Cette ligne doit se trouver au tout début pour que l’outil s’exécute avant le chargement de la page. Si vous voulez tester 3 couleurs de bouton « acheter » par exemple, il faut que ce soit la bonne variante qui s’affiche dès le départ. C’est donc l’outil qui pousse la variation de façon aléatoire pour chaque visiteur. La plupart des outils vont également installer un cookie; donc si le hasard vous a donné un bouton vert, vous resterez avec le vert tant que le test durera.

Test A/B avec Google Website experiment

On rencontre 2 grandes catégories de tests A/B:

Les tests A/B de changement de page

Comme son nom l’indique, vous devez créer une page web (URL) différente pour chaque variation. Google Analytics experiments fonctionne de cette façon. Il dirige donc chaque visiteur sur une branche différente. Simple et efficace. Par contre si vous voulez tester 10, 20 ou 100 pages à la fois ça devient très lourd à gérer. Pour un blogue ou un site statique (un dentiste par exemple) où vous voudriez tester les pages de destination, c’est parfait. Par contre il est très limitatif et ne permet pas des tests complexes.

Détail important:Comme ces pages alternatives seront en ligne et visibles pour tous, y compris Google, vous pourriez avoir un problème de duplication de contenu. Il est donc important de les bloquer, par exemple avec la balise « NOINDEX » pour vous assurer que seule la page originale soit disponible.

Les tests A/B multivariations

Lorsque j’ai fait l’audit de plusieurs outils pour intégrer au site de Voyages à Rabais, j’ai pu voir les limitations lorsqu’on doit intégrer des variations sur des milliers de pages à la fois. Nous avons finalement opté pour Optimizely, qui permet de gérer très efficacement la façon d’appliquer les tests, entre autres avec l’injection de sélecteurs jQuery directement dans les variations. Merci d’ailleurs aux programmeurs de l’équipe qui subissent mes questions depuis ce temps! Leur fait d’armes le plus connu est d’avoir été utilisé pour une campagne de financement en ligne du président Obama. Il y a plusieurs autres outils comme Visual Web Optimizer, mais j’ai personnellement trouvé, au niveau d’un site très complexe, que l’outil choisi était le plus flexible pour la création, sans gêner le site comme tel.

Test multi-variations Optimizely

Dans ce cas, plutôt que de charger une page différente, on modifie carrément le code HTML pour changer l’expérience utilisateur. On peut bien sûr changer les textes et l’image, mais également des éléments dynamiques : Nombre d’items affiché par page, position des éléments affichés, ordre des options, etc. Il n’y a que les limites du programmeur! L’outil dispose aussi d’un éditeur WYSIWYG pour les changements de base sans programmation.

Des objectifs précis pour ce qui est testé

La question essentielle est bien sûr de savoir quelle variation fonctionne le mieux. Il faut donc mettre en place des objectifs conséquents :

  • Achat en ligne
  • Formulaire d’inscription rempli
  • Page suivante visitée
  • Taux de rebond
  • Clic sur un élément précis de la page
  • etc.

La première étape pour faire un tel test est donc de savoir ce qu’on veut améliorer, non pas sur le site, mais comme objectif d’affaires.

Selon moi, du moment que vous avez trafic relativement important sur votre site, ce type d’outil est à considérer très sérieusement. L’un des problèmes que je vois régulièrement comme consultant est celui de « l’arbre qui cache la forêt ». On connaît tellement notre site sur le bout des doigts qu’on ne voit plus des gros irritant qui agacent l’internaute moyen qui vous visite une première fois. Les tests de site Web, c’est une équipe de milliers personne qui travaillent pour vous aider à leur offrir la meilleure expérience. Et ils vous paieront lorsque vous aurez réussi!

Des formations pour se garder à jour

Des formations pour se garder à jour

Si vous me suivez sur ce blogue depuis quelque temps, vous savez peut-être déjà que j’ajoute régulièrement différentes certifications à mon CV. C’est ainsi que depuis 2009, j’ai des certifications en Inbound Marketing (que j’ai traduit par marketing d’attraction) de Google Analytics et Adwords; sans compter le certificat en analyse des systèmes d’affaires que je complète afin d’être encore plus en mesure d’arrimer la stratégie sur le Web avec les objectifs d’affaires de toute l’entreprise. Malgré tout cela, je demeure à l’affut de tout ce qui se fait. La technologie, en particulier sur internet, évolue à grande vitesse. Pour bien performer dans un marché concurrentiel il importe de ne pas se faire dépasser, pour moi, mais aussi pour les PME que je conseille. Voilà pourquoi il m’arrive aussi à l’occasion d’aller suivre des formations de perfectionnement. Salle de formation chez Technologia C’est ce que j’ai fait il y a quelques semaines en passant une journée de formation chez Technologia, pour y suivre une formation avancée sur Google Analytics. Pourquoi une formation si je suis déjà certifié? Il y a quelques raisons, d’une part cet outil est puissant, mais demande aussi des connaissances dans de nombreux domaines pour le maîtriser entièrement, comme le JavaScript et le RegEx pour n’en mentionner que deux. N’étant pas expert dans ces domaines c’était là une bonne occasion de poser des questions. D’autre part, il y a eu de nombreux changements dans l’outil d’analyse Web de Google au cours de la dernière année.  Étant quelque peu isolé (comme travailleur autonome et dans une entreprise où je suis le seul à faire ce type d’analyse), je trouve important d’aller me mesurer à d’autres qui en agences ou ailleurs sont confrontés régulièrement à différents cas ou à d’autres opinions.  Cela me permet d’apprendre, ne serait que savoir que je suis toujours à jour sur tel ou tel point est déjà une bonne chose et permet de mieux m’orienter dans les mois suivants. C’est ici qu’une formule comme celle de Technologia devient intéressante, car ses professeurs ne viennent par de du centre de formation en tant que tel. Dans le cas de la formation sur Google Analytics que j’ai suivie, il s’agissant d’un analyste de l’agence Adviso, qui se trouve confronté à de nombreux cas chaque jour. Une petite classe (capacité de 10 ou 12 places) bien éclairée favorise aussi les échanges et les interactions. Bref, dans un univers technologique, ceux qui ne font rien pour se tenir à jour sont rapidement dépassés, ce qui signifie que ceux-ci vous offriront également des conseils dépassés! Posez des questions et demandez la vision à court et moyen terme de l’évolution de la technologie dans le domaine où ou vous cherchez des ressources (consultant ou employé). Vous verrez rapidement si votre interlocuteur se maintient en peloton de tête… ou ailleurs!

Des tableaux de bord Web analytique simples et efficaces

Des tableaux de bord Web analytique simples et efficaces

Pour la plupart de ceux qui ne passent pas leur journée dans tous les recoins de Google Analytics -dont une très grande proportion des gestionnaires de projets Web!-, trouver rapidement une information dans cet outil puissant, mais plutôt complexe à maitriser tourne rapidement à la chasse au trésor.

Un des outils pour regrouper rapidement les informations sont les tableaux de bord. En résumé, il s’agit d’un regroupement de tableaux de différentes sources dans le compte qui se retrouvent instantanément dans la même page. Vous comprenez dès lors l’utilité et la rapidité d’utiliser un tel outil.

tableau de bord GA

 

 

 

 

 

 

 

Regardons-y d’un peu plus près…

Quoi placer dans un tableau de bord d’analytique Web?

Réponse rapide: Ça dépend!

  • De votre connaissance de métriques du Web
  • Du type d’information qu’il vous faut (visites, provenance, ventes en ligne, etc.)
  • De l’utilisation que vous ferez de l’information (pour consulter, utiliser les données dans un tableur)

Bref, ici aussi, la première étape reste l’analyse de vos besoins, par la suite vous saurez rapidement quoi placer dans votre tableau de bord analytique. Vous trouvez que l’information ne donne pas assez de détails? Chaque titre est cliquable et mène vers la page dédiée (par exemple les mots-clés). Le tableau devient alors un livre de raccourcis qui vous permet d’accéder rapidement à l’information requise.

Variations Tableaus de bord GA

Les envois automatiques pour se simplifier la tâche

Une fonction très utile pour les gestionnaires qui ne veulent pas plonger dans Google Analytics est la création de rapport au format PDF. Il s’agit simplement d’une copie de ce que vous voyez à l’écran. Il est aussi possible (et facile!) de planifier des envois automatiques, par exemple chaque mois, du tableau de bord que vous avez sous la main.

Des tableaux disponibles

Depuis quelques semaines, Google propose une galerie de tableaux de bord analytiques qui donne plusieurs exemples de tableaux préconstruits selon vos besoins. Il vous suffit de cliquer sur l’un d’eux, choisir un profil et celui-ci s’ajoute automatiquement!

Pour aller encore plus loin, il y a finalement les API, qui permettent à plusieurs applications de traiter ou exploiter vos masses d’informations de manière plus précise. Il y a par exemple DashThis, développé à Québec par Stéphane Guérin (un blogue à lire si vous voulez des exemples concrets sur la vie d’un entrepreneur techno). De plus, si vous êtes expert en traitement de données sur Excel et que vous n’en pouvez plus de convertir des fichiers cSv, le plug-in Excellent Analytics permet une importation simple et rapide.

Le plus beau dans tout ça? Une fois créés, les tableaux de bord sont facilement et rapidement accessibles. Il ne suffit que d’y changer la plage de date, ou de comparer deux périodes, pou obtenir des informations à jour. Vous pouvez aussi demander à un expert de vous créer un tableau de bord adapté à vos besoins, c’est un petit investissement qui rapportera durant des années!