Je ne me considère pas comme un spécialiste des réseaux sociaux. Je les utilise comme un partie intégrante de mes projets de marketing internet, car de plus en plus ceux-ci ont leur importance, y compris en référencement naturel. Je m’en sers donc tous les jours tout en me tenant informé de ce qui se passe et des tendances.
Qu’est-ce qu’un spécialiste en gestion des médias sociaux? C’est quelqu’un qui saura analyser vos objectifs d’affaires sur les différents sites, mettre en place un politique de rédaction, un calendrier de publication et qui finalement, sera en mesure d’adapter le discours de l’entreprise en fonction des commentaires et de l’évolution des mesures clés. Comme vous le voyez, c’est beaucoup plus que simplement publier et retransmettre tout ce qui nous tombe sous la main.
Cela dit, il y a une différence entre la gestion et l’animation d’une communauté. Bien que ces deux rôles soient souvent combinés, la publication et les réponses aux commentaires relèvent de l’animateur; l’évaluation du retour sur l’investissement en argent et de temps, de la gestion des médias sociaux. Pour ce faire par contre, l’utilisation d’outils de mesure comme Google Analytics, qui sont de plus en plus performants pour filtrer adéquatement les visiteurs qui interagissent avec nous via les médias sociaux.
En ce sens, voici donc quelques-uns des outils que j’utilise sur une base régulière afin d’être le plus efficace possible.
Hootsuite
J’ai testé plusieurs outils de centralisation des canaux sociaux. Depuis plus d’un an maintenant j’utilise une version pro de Hootsuite, pour 3 raisons:
Premièrement, cet outil me permet de centraliser presque tous les comptes que je gère sur un même écran (près de 15 comptes distincts).
Ensuite parce qu’il permet de programmer des publications. Prenez pour exemple le billet que vous êtes en train de lire. La plupart du temps je vais l’annoncer 3 fois sur Twitter à différentes périodes. Je peux donc planifier toutes ces publications d’un coup plutôt que devoir y penser les 3 fois. À 7$ par mois, l’outil demeure peu dispendieux pour ce qu’il permet comparé à d’autres outils.
Finalement parce qu’il est possible d’y créer des filtres de recherche permanents, ce qui est très utile pour suivre ce qui se passe sur les mots-clés choisis. Il est même possible de filtrer en fonction de la provenance des tweets, pour ne pas voir par exemple tout ce qui vient de l’Europe si on ne souhaite que ce qui se passe de ce côté-ci de l’océan.
iGoogle
Un peu comme netvibes il y a déjà plus de 10 ans, la page iGoogle permet de centraliser plusieurs informations sur une même page. J’utilise la version Google, car je peux y intégrer plusieurs outils comme Reader, des alertes web et les tendances de recherche. Ce dernier outil est particulièrement utile si vous êtes dans un marché saisonnier: vous êtes en mesure de voir venir la tendance pour un mot-clé particulier en fonction de l’année précédente, ce qui permet d’adapter vos publications juste au moment où vos prospects vont rechercher ce terme.
Et vous? Quels sont vos outils préférés pour la gestion des médias sociaux?
Mon dernier billet sur la gestion en silo m’a mené à une petite réflexion sur la façon d’utiliser les outils du web en PME, particulièrement pour les petites entreprises où l’ensemble de la gestion et de la promotion est entre les mains d’une seule personne. Il existe des très nombreux outils web «gratuits» en terme de coût d’utilisation, mais qui demandent tout de même du temps, or le temps est une ressource limitée.
J’ai récemment eu quelques clients dans cette exacte situation. Les ressources manquent pour faire de la promotion; lorsque je leur demande quel type de client est recherché, la réponse se résume souvent à: “celui qui fera sonner le tirroir-caisse!”
Mais le web ne fonctionne pas ainsi. La segmentation et la connaissance du client recherché sont essentielles pour trouver les bons canaux et cette clientèle tant convoitée. C’est bien sûr le travail d’un expert en référencement web, un travail très valorisant dans ces circonstances! :)
Mais à discuter avec ces clients pour connaître un peu mieux ce qu’il font et ce qu’ils recherchent comme clientèle, je me rend parfois compte que de développer une forte présence web n’est peut-être pas la meilleure tactique à court terme. C’est là que le temps et la variété des expériences (bonnes et mauvaises) devient utile et oblige à regarder un peu plus loin pour proposer des solutions parfois moins “web 2.0”, mais davantage ciblées et rentables à court terme pour ce client. Voici deux exemples que j’ai croisé dernièrement:
Votre audience est très spécifique
Le bassin de vos clients cibles -ou personas- est de 500 personnes? Mieux encore, vous savez où trouver leurs coordonnées? Pourquoi leur demander l’effort de devoir aller sur une page Facebook ou de devoir vous trouver sur Google (et risquer d’en trouver un autre)? Dans un tel cas, une campagne d’infolettre, avec un premier envoi à froid pour leur proposer de recevoir vos conseils et nouvelles sera plus intéressante que toute les publicités sur le web. Le taux de réponse ne sera pas de 100%, mais ceux qui répondront positivement vous seront très fidèles et vous offriront à moyen terme un taux de rendement très intéressant.
Vous ciblez une clientèle exclusive
Dans certains autres cas, le produit ou service offert s’adresse à une clientèle plus haut de gamme. Ceux-ci, plus que la moyenne, utiliseront le bouche à oreille pour faire leurs choix de consommation. Pas nécessairement sur Facebook, mais une recommandation personnelle d’un ami aura une grande valeur. Dans un tel cas, il est possible de mettre en place des outils pour inciter ce partage de découvertes. Par exemple, si vous avez déjà l’attention d’envoyer un courriel de remerciement, vous pourriez y ajouter une option «Recommander à un ami» pour inciter à partager l’excellent produit ou service reçu. Le succès sera à la mesure de votre taux de satisfaction.
Comme vous le voyer avec ces exemples, la dernière mode en vue sur le web n’est pas toujours ce dont vous avez besoin pour développer votre entreprise. Dans tous les cas, savoir où vous voulez mener votre entreprise et avec quels clients, demeure la première question à répondre.
Se créer une stratégie web, en particulier sur les médias sociaux, demande beaucoup d’efforts… mais surtout une très grande constance.
Être régulier dans son marketing web
C’est donc pourquoi je vous propose aujourd’hui une feuille de route qui tient sur une seule page.
Ce “pense web” divise vos actions par jour, par semaine et par mois. Au total, ce plan occupe en moyenne 4 heures de votre temps chaque semaine. Bien sûr il s’agit d’un modèle général, mais ce dernier pourra s’adapter facilement à toutes les situations.
Notez que ce plan en est encore à la version 0,8. Donc si vous avez des commentaires ou suggestions, n’hésitez pas à les laisser en commentaires. Ce genre d’outil est rentable s’il est adapté à vos besoins.
Vous recherchez quelque chose de plus précis ou vous souhaitez établir une Stratégie web efficace. Une formation web d’une journée adaptée à votre entreprise pourrait bien alors être un choix judicieux!
Il y a quelques mois, un de mes bons amis, Andrew Princz du site On the Globe, est décédé lors d’un voyage en Équateur. Le souhait de la famille est de garder le site en ligne afin que tous puissent se rappeler de lui. Mais ces derniers voulaient aussi garder un souvenir de tout ce travail; dans ce cas le travail d’une vie, carrément.
Il y a bien sûr l’outil Wayback Machine qui est je dois avouer très étonnant pour retracer des sites web qui n’existent plus depuis des années. Après quelques recherches, j’ai finalement trouvé httrack, un outil qui permet littérallement “d’aspirer” les pages d’un site et d’en recréer l’architecture sur un disque dur ou un support mobile comme un CD ou un DVD.
La beauté de cet outil est qu’il permet de prendre un site dynamique roulant avec une base de données (comme WordPress par exemple) et d’en créer des pages statiques. En ce sens, ce n’est pas une copie de sauvegarde car vous ne pourrez pas partir de ces pages et recréer un site dynamique. Par contre pour garder une copie d’un site à un moment précis, ce logciel sous licence GPL (gratuit) fonctionne très bien.
Après plusieurs semaines d’absence, voici mon dernier épisode -plus technique celui-là- du web show. Hier soir donc il a été question durant 30 minutes des différentes façons d’installer et d’utiliser Google Analytics, que ce soit sur le web ou à l’extérieur, entre autres avec les codes QR.
C’est une tendance que l’on ne voit encore que très peu au Québec, mais plusieurs institutions réputées offrent maintenant des accès gratuits à certains cours. Bien sûr, vous n’aurez pas les crédits et encore moins le diplôme qui y est relié, mais si vous êtes un autodidacte en quête de savoir, vous y trouverez sûrement de très nombreuses ressources.
Le célèbre MIT offre une panoplie de cours via le portail Open Course Ware. Vous y trouverez les notes de plus de 1900 cours offerts par la célèbre institution.
La BBC offre des cours en ligne qu’elle a développés à l’intention de ses journalistes. On y retrouve des techniques d’entrevue (au style BBC évidemment) mais aussi des cours plus techniques, par exemple sur l’édition audio et vidéo.
Du côté québécois, je peux vous mentionner ce futur cours cours de la TELUQ sur les réseaux sociaux dont on retrouve le site accessible au public. Reste à voir si les dirigeants de l’UQAM laisseront ce portail ouvert au public une fois le cours en route.
Si vous connaissez d’autres exemples de cours dignes de mention, n’hésitez pas à nous les partager dans les commentaires!