Le printemps est arrivé… disons qu’il essaye de s’installer. Mais c’est un autre dossier car on a pas le contrôle sur la météo. Par contre, une entreprise saisonnière a le contrôle des efforts marketing qu’elle peut et doit fournir pour profiter des mois critiques. Nous avons la chance d’avoir ce type d’entreprise parmi nos clients, nous sommes donc en mesure de prodiguer quelques conseils. Dans plusieurs cas, ils font plus de 85% de leur chiffre d’affaires dans un laps de temps aussi court que 90 à 120 jours. Alors? Comment maximiser votre marketing Web quand vous êtes dans ce genre de situation?
Avant et après la saison: préparation et bilan
Vous venez de terminer votre saison forte, l’heure est donc au bilan. Est-ce que les campagnes publicitaires pré-saison et en saison ont fonctionné comme vous l’aviez prévu? Qu’est-ce que vous auriez changé si c’était à refaire? C’est une étape importante car c’est souvent durant cette période que vous avez le temps de respirer un peu et de réfléchir. C’est aussi le temps de vous préparer à la prochaine saison:
budget
calendrier éditorial pour votre blogue et infolettre
négociation de vos ententes avec votre/vos fournisseur(s) pour vos campagnes AdWords et Facebook
etc.
Ce n’est pas parce que vous ne faites pas de revenu que vous devez laisser vos clients sans nouvelle de vous et votre entreprise! Continuez d’animer (ou de faire animer) vos différents réseaux sociaux, écrivez sur votre blogue et envoyez régulièrement votre infolettre. C’est primordial d’entretenir votre relation avec ceux qui consomment vos produits ou services durant la saison optimale.
NB: Si vous avez l’intention de prendre une pause, signifiez-le à vos lecteurs.
Même chose pour vos campagnes publicitaires en ligne tel que AdWords. Vous pouvez les mettre en pause pour un certain temps, mais il faut commencer à repartir la machine quelques semaines avant la saison. Allez-y par étape en augmentant graduellement plus vous avancez vers le départ de vos activités.
En saison: c’est l’heure de vous démarquer
C’est le temps de frapper fort! Que vous soyez dans le domaine de l’horticulture, la vente de pneus ou le déneigement, vous allez être en féroce compétition avec ceux qui comme vous opèrent qu’une partie de l’année. Vous devez donc redoubler d’originalité pour attirer l’attention de vos futurs clients.
C’est donc le moment d’augmenter sensiblement votre budget de publicité en ligne. Bien sûr, vous allez devoir payer beaucoup plus cher que durant la saison morte pour chacun de vos clics sur AdWords. Pourquoi? Parce que ça fonctionne par enchères. Plus le terme est recherché, plus il sera coûteux. C’est donc très important de planifier cette dépense pour ne pas avoir de mauvaises surprises et manquer de fond après quelques jours ou semaines. Je vous invite à lire notre billet sur ce sujet: AdWords, quel budget devriez-vous prévoir? C’est également la période pour miser sur le remarketing et ainsi toujours rester à la vue de vos prospects.
Vous devez également faire des éditions spéciales de votre infolettre pour informer vos abonnés de vos promotions. Sans abuser, il faut augmenter la cadence un peu afin de propager les spéciaux que vous avez à offrir. Même chose pour les réseaux sociaux et votre blogue. C’est aussi le temps de faire des concours et des tirages. Vous pouvez aussi faire la distribution de coupon-rabais à vos meilleurs clients par exemple. Bref, il faut faire parler de vous!
Chez Quoly, nous tenons mordicus à rester le plus à jour possible afin d’offrir ce qu’il y a de mieux à nos clients. Bien qu’il existe plusieurs blogues francophones qui traitent du marketing Web, nous consultons beaucoup de publications en anglais également. Si vous êtes un passionné du Web, cette semaine nous y allons de nos suggestions de blogues anglophones.
SEMrush est un outil qui existe depuis 2008 et que nous utilisons presque quotidiennement. Très utile pour faire l’analyse des mots-clés et pour vous comparer face à la compétition. Le blogue de SEMrush (aussi disponible en français) est à la base une source d’informations sur le SEO bien sûr, mais il aborde des sujets aussi variés que la génération de prospects, la création de contenu numérique, la vente en ligne, etc. C’est pour certains une lecture un peu moins avancée, mais une très bonne référence pour connaître les bases du référencement Web et se tenir au courant des nouveautés.
Moz est une entreprise basée à Seattle qui a débuté ses activités en 2004 sous la forme d’une agence de consultants en référencement Web puis s’est réorienté vers la vente de plusieurs outils pour travailler le SEO. The Moz blog est LA référence du référencement Web, mais aussi du marketing d’attraction (Inbound Marketing). Le co-fondateur Rand Fishkin y est présent chaque vendredi avec son Whiteboard Friday, une capsule vidéo traitant du marketing Web d’une durée d’environ 10 minutes. Un must.
Un autre incontournable est le blogue de Avinash Kaushik. Auteur à succès, conférencier, spécialiste incontestable du Web Analytics de niveau mondial et “Évangéliste Google”. Si l’analyse des statistiques vous tient à coeur, vous ne devez pas manquer ses articles. Il est aussi auteur de plusieurs livres sur l’analytique Web.
Bonus: Comment suivre des dizaines de blogue?
Suivre ces auteurs prolifiques demande du temps. De plus, si vous commencez à les lire, vous verrez que ces blogues sont aussi très généreux en citations et ressources à consulter. Vous aurez donc des dizaines de sites à consulter, ce qui demande passablement de temps. Un agrégateur de contenus comme Feedly devient alors très utile pour regrouper tous ces contenus intéressants au même endroit. Sans compter que l’application mobile permet de consommer ce qui nous intéresse de n’importe où.
Souvent, les petites entreprises pensent que la bataille pour se tailler naturellement une place dans les résultats de recherche face aux Géants de leur industrie est perdue d’avance. Le SEO c’est bien, mais quand il faut se battre contre des très grosses entreprises, le seul moyen d’y arriver c’est la publicité. Et encore là, le combat est inégal pour des raisons évidentes: le budget.
Propriétaires d’entreprises et/ou de sites Web qui doivent faire face à de la concurrence déloyale à première vue, rien n’est perdu! Vous pouvez vous tailler une place très avantageuse au point de vue du référencement naturel. C’est justement le sujet de ce billet fort instructif de Randy Fishkin de Moz (oui, encore lui): How Can Small Businesses/Websites Compete with Big Players in SEO?
Être un petit joueur comporte aussi ses avantages.
Dans son article, Fishkin compare un site de l’ampleur d’Expedia à une petite agence portant son nom afin de démontrer la différence de taille. Il débute son analyse en dressant la liste des avantages de chacun des adversaires. Faisons donc la comparaison entre le GROS et le petit:
GROS
Nom de domaine connu (URL): Un nom de domaine, toute comme une marque, est bien sûr plus facilement reconnu avec le temps par les internautes et assure donc un trafic plus important et un poids SEO plus pesant aussi.
Nombre, qualité et diversité des liens: Que ce soit des liens internes ou externes, il est certain qu’un site Web important en a beaucoup et souvent ils sont de qualités supérieures.
Fiabilité: Une entreprise ou un site Web qui existe depuis longtemps est un signe de fiabilité aux yeux du consommateur… et aussi des moteurs de recherche.
Ressources: Évidemment, ils ont plus de budget $$$ et plus d’employés dédiés au marketing Web et au SEO.
petit
Agilité: Comme on dit: vous pouvez vous revirer sur un 10 cennes. Vous avez aussi l’occasion d’investir sur une priorité et complètement changer votre stratégie le lendemain. Vous n’avez pas une énorme structure ou hiérarchie à respecter, cela vous assure d’être bien plus rapide que le gros site Web.
Créativité: Vous avez le loisir de penser autrement et de sortir des sentiers battus. Vous pouvez mettre en oeuvre vos nouvelles idées et les tester plus rapidement.
Focus: Si vous voyez une opportunité certaine dans votre positionnement dans les résultats naturels, vous pouvez VRAIMENT focusser. Vous avez le loisir de mettre de côté le AdWords et/ou la publicité Facebook pour un certain temps afin d’investir massivement vos effectifs et votre budget sur le SEO.
Développer une niche très particulière: Si vous avez un seul point à retenir de ce billet, c’est celui-ci. Au lieu de prendre le GROS de front, trouvez une marché de niche qui est délaissé par le Géant parce qu’il ne voit pas un potentiel assez intéressant. Prenez le temps de cibler efficacement le clou sur lequel vous voulez et devez frapper.
Authenticité: Il est parfois plus facile de se reconnaître dans une entreprise de moindre envergure parce qu’elle nous ressemble. Elle est aussi plus accessible et beaucoup plus humaine. Elle sera ouverte aux suggestions de ses visiteurs et souvent elles seront appliquées rapidement.
Alors. Comment compétionner sur le SEO les GROS?
Misez sur les mots-clés que les GROS ne veulent pas ou qu’ils ne peuvent pas exploiter (pour respecter leurs associations avec d’autres entreprises ou par politesse), en utilisant la longue traîne le plus souvent possible.
Faites des alliances avec des entreprises ou des sites Web très nichés, bref ceux qui n’intéressent pas les GROS.
Misez sur du contenu informatif plutôt que de suivre la recette classique de conversion. Devenez la référence dans des marchés très spécifiques. N’essayez pas de jouer sur le même terrain que le GROS.
En conclusion, profitez du fait que vous êtes une entreprise à échelle humaine pour tisser des liens plus durables avec votre communauté. Les gens recherchent de la proximité et veulent pouvoir compter sur vous afin de répondre rapidement à leurs besoins. Il faut savoir capitaliser sur ces différences entre vous et la grande corporation pour vous tailler une place enviable et demeurer en affaires.
Quand une entreprise fait appel à une firme comme la nôtre, c’est-à-dire spécialisée dans le référencement Web (SEO), son désir le plus profond est de figurée en tête des résultats de recherche sur Google. Avec raison. Dans ce billet, je ne vais pas m’attarder sur les moyens pour y parvenir, j’exposerai seulement quelques chiffres qui prouvent encore une fois que le référencement organique doit être une priorité dans votre stratégie numérique.
Près de 30% des clics se font sur le premier résultat naturel
Vous avez bien lu, lorsqu’un internaute recherche un terme générique ou une marque, il y a presqu’une chance sur trois qu’il décide de cliquer sur le premier résultat naturel (directement en dessous des liens commerciaux). C’est en effet ce qu’on peut constater sur le site advancedwebranking.com
À partir d’un ordinateur, c’est presque 30% des consommateurs qui se dirigent sur le premier résultat alors que sur mobile c’est plus ou moins 24%.
Si on combine les résultats 1, 2 et 3… c’est 50%!
Lors d’une recherche effectuée pour une marque en particulier, le premier résultat est cliqué dans près de 40% des cas. Si la recherche est celle d’un terme générique, le taux de clic tombe à 26%. Dans les deux cas, le deuxième et le troisième résultat obtiennent à peu près le même % de clic, soit approximativement 16% et 9% respectivement.
Fait intéressant, on remarque des variations sur le taux de clic quand même assez marquées quand l’intention de la recherche diffère. Par exemple, si le seul but est d’obtenir une information sur un sujet, un service, une nouvelle ou un produit, le premier résultat obtient 30% des clics. Par contre, si la recherche contient des termes en lien avec un lieu (par exemple: près, le plus près, route, carte, directions vers, etc.), le taux de clic baisse sous les 25%.
Depuis que je travaille chez Quoly, Bernard me suggère de nombreuses lectures et références pour appronfondir rapidement mes connaissances, entre autre dans le domaine du référencement Web. Une de ses sources favorites est le blogue de Moz et plus particulièrement le “Whiteboard Friday” de Rand Fishkin. La dernière édition était particulièrement intéressante et avait pour titre: 8 Old School SEO Practices That Are No Longer Effective. J’ai décidé d’en faire un court résumé.
Des mots-clés c’est bien, mais des clics c’est mieux
Quand vient le temps de rédiger un titre et une méta-description d’une page Web, il vaut beaucoup mieux d’avoir seulement un mot-clé utilisé dans une phrase qui interpellera le visiteur plutôt que de placer le maximum de mots-clés sans cohérence (ça ressemble beaucoup à du SPAM). Ne perdez pas de vue que le titre doit donner le goût de cliquer! Google est de plus en plus efficace pour identifier les intentions et comportements des visiteurs (par exemple, si vous demeurez sur le site que 5 secondes avant de retourner aux résultats de recherche) et en tient compte dans les classements.
Même si la méta-description n’est pas tenue en compte dans le référencement naturel, il est important que celle-ci soit bien bâtie et en lien avec le titre, la page de destination et les mots-clés. Il est important de ne pas induire le visiteur en erreur.
Une page pour chaque variation du même mot-clé
C’est vrai que ça fonctionnait… dans le temps. Quand on parle dans le temps, c’était avant la mise-à-jour Hummingbird qui date de 2013 et c’est encore plus vrai depuis RankBrain l’an dernier. Le moteur de recherche est encore plus sensible à la pertinence et à l’expérience de l’utilisateur. Donc, c’est une bonne pratique d’inclure toutes les variations du même mot dans la même page au lieu de faire promener votre visiteur d’une page à l’autre. Autrement dit, un texte étoffé et varié, qui retiendra l’attention du lecteur, sera plus efficace que 12 déclinaisons du même mot-clé (souvent ennuyant à lire).
L’acquisition de liens via des répertoires SEO payants
Google pénalise depuis belle lurette ce type de liens mais il est quand bon de le rappeler. Dès qu’on vous demande de payer pour faire l’acquisition d’un lien c’est souvent un très mauvais signe.
Le nom de domaine avec un terme générique
Ça a l’air bien beau vu comme ça mais ce n’est absolument pas recommandé de transformer un mot ou une expression en nom de domaine. Un exemple: si vous vendez du fromage cheddar biologique vous êtes mieux de choisir de mettre de l’avant votre nom de marque plutôt que fromagecheddarbiologique.com. Pourquoi? Parce que le consommateur fera beaucoup plus confiance à votre marque qu’à un URL du genre. Les sites Web associés à cette pratique sont la plupart du temps pauvres en contenu pertinent car souvent ils ont été achetés pour la revente (domaining) Finalement, la présence d’un mot-clé dans l’URL a un très faible poids SEO en 2016.
Le visiteur d’abord, le référencement Web ensuite
D’une manière générale, la bonne pratique est d’écrire et de structurer vos contenus Web d’abord et avant tout pour vos lecteurs et clients et ce bien AVANT d’essayer de faire plaisir à Google. Vous aurez peut-être l’impression d’attirer moins de monde à court terme, mais si vos visiteurs se sentent davantage interpellés, les chances d’en faire de nouveaux clients seront décuplées.