Une partie importante du travail en marketing est d’analyser le comportement des consommateurs et ce qui influe sur la décision d’achat. Il en va de même pour le marketing web, d’autant que les outils d’analytique permettent de creuser et d’analyser précisément leur comportement des différents groupe, ou persona, qui visitent notre site web ou nos présences sur le réseaux sociaux.
Depuis quelques années les réseaux sociaux et les multiples applications mobiles ont modifiés notre façon d’utiliser internet, en particulier les commentaires et les interactions avec les autres. Cela influence bien sûr aussi notre comportement en tant que consommateur. C’est pourquoi on parle de plus en plus de marketing d’attraction (ou inbound marketing), qui consiste à faire en sorte d’être présent au moment où un prospect cherche notre produit plutôt que de pousser sa publicité à un large auditoire pour atteindre un pourcentage de clients cibles.
C’est dans cet esprit qu’il y a quelques semaines, Google à lancé le site www.zeromomentoftruth.com/ ou moment zéro de vérité. Il s’agit de cet instant, pas magique, mais où se produit l’étincelle qui vous fera pencher vers un produit ou service plutôt qu’un autre.
La lecture des commentaires, les “like” ou “retweet”, les “check-in” sont autant d’instants, de moins d’un seconde souvent, qui marquent un point dans votre esprit et qui pourraient avoir une importance déterminante au moment de choisir un restaurant ou une nouvelle télé. Plus encore: vous-même ferez une action dans ce même restaurant qui pourrait devenir le moment zéro d’un de vos contacts!
D’un point de vue marketing, il devient donc vital de comprendre ces nouveaux comportements et de s’adapter. Par exemple:
Au service téléphonique, il faudra de plus en plus conforter le client dans le choix qu’il a déjà fait plutôt que simplement lui vanter votre produit, car s’il prend la peine de vous appeler c’est qu’il est sans doute rendu plus loin dans son processus d’achat qu’il y a seulement 2 ans.
Si vous devez gérer un commentaire négatif sur une page Facebook, vous ne parlez pas seulement qu’au plaignant, mais à tous ses amis. Même si “l’instigateur” n’est pas satisfait de votre réponse, certains autres lecteurs pourraient trouver vos réponses et vos efforts plus que satisfaisants et ainsi développer une confiance envers votre marque.
Prendre les devant et demander l’avis de vos consommateurs est de plus en plus un preuve d’intérêt qui sera récompensée tôt ou tard.
Bref, bien comprendre votre auditoire, comment ils agissent et interagissent devient de plus en plus essentiel. Ce n’est plus une bataille pour gagner un nouveau client, mais un environnement où chaque instant devient une occasion -déclenchée, offerte ou manquée- de créer cette étincelle qui sera plus tard le déclencheur d’un achat.
Se créer une stratégie web, en particulier sur les médias sociaux, demande beaucoup d’efforts… mais surtout une très grande constance.
Être régulier dans son marketing web
C’est donc pourquoi je vous propose aujourd’hui une feuille de route qui tient sur une seule page.
Ce “pense web” divise vos actions par jour, par semaine et par mois. Au total, ce plan occupe en moyenne 4 heures de votre temps chaque semaine. Bien sûr il s’agit d’un modèle général, mais ce dernier pourra s’adapter facilement à toutes les situations.
Notez que ce plan en est encore à la version 0,8. Donc si vous avez des commentaires ou suggestions, n’hésitez pas à les laisser en commentaires. Ce genre d’outil est rentable s’il est adapté à vos besoins.
Vous recherchez quelque chose de plus précis ou vous souhaitez établir une Stratégie web efficace. Une formation web d’une journée adaptée à votre entreprise pourrait bien alors être un choix judicieux!
Les meilleurs moments pour publier sur les médias sociaux sont le mercredi et le matin vers 9h30
La majorité des interactions surviennent dans les 2 minutes suivant une publication
Twitter, Facebook et LinkedIn sont sans surprise les 3 réseaux dominants
Que malgré tous les outils et boutons qui existent pour faciliter le partage, la majorité des gens utilisent toujours le “copier-coller” pour partager une adresse web.
C’est donc dire que les médias sociaux ont de plus en plus d’influence, mais que ceux-ci ne sont toujours pas utilisés de la façon la plus optimale par les utilisateurs finaux. Avec plus de 2 milliards de pages affichées chaque jour par ces nouveaux canaux, c’est une évidence qu’ils doivent être considérés par toute entreprise.
Malgré tous ces beaux chiffres, il ne faut pas oublier que dans un contexte d’affaires, toutes ces interactions doivent avoir un but clair pour la personne sollicitée. Un blogue qui mène vers le site principal ou avec une offre claire affichée est sans doute le meilleure exemple d’une utilisation efficace de cette circulation sociale.
Ça y est! Google+ a ouvert cet après midi la possibilité aux entreprises de créer leur propres pages sur le réseau. Bien sûr, la page Google+ Pour les PME est déjà en ligne!
Pour le moment, l’interface ressemble passablement à un fil de nouvelles sur une page d’adeptes Facebook, options en moins. Parmis les plus importantes limitations que j’ai trouvé au système lors d’un premier jour de lancement, c’est la non-possibilité de partager l’administration d’une page. Je présume que plusieurs autres options seront dispibles au cours des prochaines semaines. Pour le moment, il n’y a même pas un processus de vérification de marque. Cela demeure à court terme un moindre mal puisque les URLs personnalisés ne semble pas disponibles non plus. Je présume que c’est à ce moment que les comptes seront vérifiés… du moins c’est à souhaiter!
Pour créer votre page Google plus, il suffit de se rendre à la page de création Google+ et de suivre les instructions. Vous devrez bien sûr créer d’abord un compte si ce n’est déjà fait (ce qui est possible depuis peu avec les comptes commerciaux Apps). Notez que pour créer une page d’entreprise locale, la première étape demandée est d’inscrire votre numéro de téléphone. Le géant de mountain View retrouve alors les informations que vous avez sûrement déjà inscrit depuis longtemps.
Il y a déjà plusieurs pages intéressantes créées:
Hubspot, un important fournisseur de services de marketing web
Est-ce que l’ajout de ces pages donnera un second souffle important à la nouvelle plateforme qu’est Google+? Pour quelques jours, oui. Les adopteurs hâtifs sont déjà actifs à créer leur pages. À plus long terme, je crois qu’il manque encore quelques couches pour bien voir le plein potentiel. J’a avais fait un billet sur les réseaux sociaux et Google+ en juillet, mon opinion n’a toujours pas changée.
Ce n’est un secret pour personne que Google ne dévoile pas ses secrets. Pourtant, pour optimiser un site web efficacement, Il faut savoir comment les changements que nous apportons seront perçus, car cela aura un impact sur les résultats. Bien sûr, les conseils principaux demeurent:
Avoir du contenu unique et de qualité
Éviter les dédoublement (si vous pouvez afficher votre site avec et sans les www, c’est comme avoir 2 sites jumeaux aux yeux de Google)
Connaître ses mots-clés et tabler dessus
Utiliser ces mots dans plusieurs éléments: adresse, titre, images, etc.
Éviter les techniques proscrites, comme placer du contenu invisible aux visiteurs.
Savoir ce qui influence son référencement
Ceci dit, Google prend en compte environ 600 paramètres différents pour classer les milliards de pages indexées, et mets à jour régulièrement son système, Pour une PME ou un travailleur autonome, il devient donc très difficile de suivre cette évolution.
Heureusement, certaines entreprises comme SEOMoz font des enquêtes et rendent parfois des données publiques à ce sujets. Il s’agit en fait des résultats d’un sondage mené auprès d’entreprises reconnues dans le milieu, dont NVI au Québec, afin d’en connaître un peu plus long sur ce qui influence en 2011.
Un site qui est mal optimisé au départ dans ses page et l’ensemble du domaine sera toujours en difficulté (pas de surprise)
Les médias sociaux ont un poids bien réel dans les résultats, mais pas tant que ça
Il faut des liens entrants, mais la qualité des sites référents et leur diversité valent plus que le total absolu
Cette étude montre un bon aperçu de ce que vous devrez prendre en compte pour être bien référencé. Avec une bonne évaluation de l’état de votre site, des correctifs souvent pas si compliqués à implanter et une stratégie, même avec des moyens très limitées mais appliquée de façon constante, un petit site saura faire une marque appréciable dans son marché de niche.