Un titre de ce genre peut semble quelque peu bizarre dans un blogue destiné à la stratégie web, mais donnez-moi quelque ligne et vous y trouverez votre compte :) Il m’arrive, pas aussi souvent que je le voudrais, d’écouter les podcasts de Mitch joel, l’auteur du livre Six pixels de séparation (lien commandité) qui traite de nombreux sujets liés aux réseaux sociaux, mais aussi dans un plus large mesure de marketing et des gestion.
Dans son dernier podcast que je traduirait par «devenir accidentelement créatif», il recevait Todd Henry, qui publiera sous peu un livre sur le sujet. En résumé, M. Henry cherche à briser le mythe voulant que l’imagination ne vient pas sur demande ( il faut quand même quelque efforts!) et donne plusieurs pistes pour arriver à intégrer cet aspect, essentiel à plusieurs professions, dans le processus d’entreprise.
Cela revient par moment à dire que l’on se doit de créer sa chance, ou que si l’ont souhaite rencontrer ces gens intéressant, il ne fait pas rester dans son salon avec un gros chandail en cotton ouatté!
Si vous souhaitez vous faire une meilleure idée de ce lire, Todd Henry a mis le premier chapitre sur son site au format PDF.
C’est une tendance que l’on ne voit encore que très peu au Québec, mais plusieurs institutions réputées offrent maintenant des accès gratuits à certains cours. Bien sûr, vous n’aurez pas les crédits et encore moins le diplôme qui y est relié, mais si vous êtes un autodidacte en quête de savoir, vous y trouverez sûrement de très nombreuses ressources.
Le célèbre MIT offre une panoplie de cours via le portail Open Course Ware. Vous y trouverez les notes de plus de 1900 cours offerts par la célèbre institution.
La BBC offre des cours en ligne qu’elle a développés à l’intention de ses journalistes. On y retrouve des techniques d’entrevue (au style BBC évidemment) mais aussi des cours plus techniques, par exemple sur l’édition audio et vidéo.
Du côté québécois, je peux vous mentionner ce futur cours cours de la TELUQ sur les réseaux sociaux dont on retrouve le site accessible au public. Reste à voir si les dirigeants de l’UQAM laisseront ce portail ouvert au public une fois le cours en route.
Si vous connaissez d’autres exemples de cours dignes de mention, n’hésitez pas à nous les partager dans les commentaires!
Je suis tombé sur ce site de l’université l’Utah dernièrement (via Twitter) et je dois dire que cette page me donne à réfléchir à chaque fois. Cette page illustre les proportions de différents items, d’un grain de café à un atome de carbone.
Avec un peu de zoom…
Si l’on applique ce tableau interactif à l’échelle d’une entreprise, il devient facile de voir combien de petits éléments peuvent intervenir, ne serait-ce que pour produire un grain de riz…
Il y a quelque temps je suis retombé sur un livre que j’avais déjà lu il y a de ça quelques années. The Culture Code du Docteur Clothaire Rapaille – un psychanalyste français installé aux États-Unis – relate son expérience unique de rapprochement entre la psychanalyse et le marketing.
Selon ce dernier, pour véritablement connaître l’opinion d’un consommateur sur un produit, il faut le faire remonter dans sa mémoire et trouver la première empreinte laissée par ce produit ou marque. Cette découverte lui donne ensuite le bon code pour mieux cibler la campagne marketing. L’exemple le plus frappant je trouve est celui du Jeep: en Amérique, c’est le symbole de la liberté et des grands espaces que l’on découvre à cheval (un cheval n’a pas les yeux carrés, il importe donc que ce véhicule aie des phares ronds!); en Europe, c’est la libération de 1944, la fin de la guerre. Utiliser le même message dans ces deux marchés se résumerait donc par au moins un échec sur deux!
Pourquoi en parler aujourd’hui? Parce que les idées avancées dans ce livre s’intègrent parfaitement aux médias sociaux et au web 2.0. Lorsque l’on veut créer de la valeur ajoutée à un contenu, que fait-on? Si des lecteurs vous suivent, c’est que vous représentez quelque chose pour eux. On s’inspire d’une nouvelle, ou d’un livre, on en donne son opinion et on rajoute du contenu (valeur ajoutée) adapté à son lectorat, ou à sa tribu. Et c’est exactement ce que prône Rapaille dans son livre. Et c’est ce que je fais dans cet article.
Cela s’applique encore davantage à l’échelle d’une petite entreprise. Comme les budgets sont limités, nous nous devons d’être efficaces rapidement. Découvrir comment les gens perçoivent notre proposition, où ils en parlent, que ce soit de façon positive ou négative, quelle est la raison première pour laquelle ça les touche, voilà le vrai défi du marketing par les médias sociaux. Ce n’est pas la qualité de votre contenu que vous devez d’abord définir, mais quelle sera la structure optimale pour rejoindre votre client cible.
Oui. Un seul client. Ca à vouloir cibler tout le monde, on finit par n’en attraper aucun.
Pour découvrir le personnage, voici un reportage réalisé par Radio-Canada il y a quelques années (en deux parties)