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La meilleure façon de réussir sur le web

La meilleure façon de réussir sur le web

 

Je sais, ce titre fait un peu vendeur de fond de ruelle, mais c’est voulu (vous verrez pourquoi plus loin). Malheureusement je vais vous décevoir si vous cherchiez une formule magique. Ceci dit, il y a quand même un peu de vrai.

Pour réussir sur le web:

Sachez exactement à qui vous parlez avant de lui adresser la parole!

Pour réussir sur le web, il ne faut pas attendre que le succès pousse dans les arbres

Facile à dire, mais si je cherche de nouveaux clients, comment savoir si je mise sur le bon segment? À cette question, la meilleure réponse ne peut être que celle de Paulie dans Rocky x (x car je ne sais plus lequel!): “Prends-en un et rentres-lui dedans!” Bref, sur le web, il ne faut s’adresser qu’à une seule personne à la fois. Les choix et les offres sont si immenses que votre prospect ira rapidement voir ailleurs s’il a l’impression que vous ne vous adressez pas à lui directement.

 

 

Comment identifier un persona?

Pas facile à répondre, surtout s’il s’agit d’un nouveau marché. Voici quelques questions qui vous aideront à identifier votre clientèle cible:

  • Comblez-vous une demande personnelle ou un besoin d’entreprise?
  • Est-ce quelque chose de vraiment utile, d’accessoire ou un divertissement?
  • Personnellement, l’utiliseriez-vous en journée, le soir ou pendant les congés?
  • Est-ce quelque chose qui s’achète facilement sur un coup de tête ou qui devrait être discuté en famille ou avec la direction?

Vous pouvez aussi faire des petits sondages avec des amis, ou simplement avec vos contacts web afin de valider votre première impression. Mais déjà avec ce type de question, vous aurez une idée beaucoup plus précise de la personne avec qui vous voudrez entrer en contact.

Maintenant, où est-elle cette personne?

Ici non plus pas de réponse automatique, mais selon les résultats que vous aurez au point précédent, vous trouverez rapidement des pistes. Par exemple:

  • S’il s’agit d’une audience limitée, les contacts personnalisés et les infolettres auront un bon impact pour l’investissement (j’écrirai bientôt sur le “social CRM”)
  • S’il s’agit d’une nouvelle clientèle qui est peu récurrente (financement hypothécaire par exemple), le référencement naturel et payant sont vos planches de salut.
  • S’il s’agit d’un produit d’usage répétitif et dont les clients aiment parler, c’est alors une bonne idée de les inciter à en parler sur les réseaux sociaux et ainsi faire connaître votre merveilleuse entreprise à vos amis.

Ne vous méprenez pas. Il ne s’agit pas de mettre tous vos oeufs dans le même panier, mais d’identifier quel est le premier point de contact entre vous et votre futur client. Si vous avez déjà un site web, l’analyse des conversions multi-canaux peut être une bonne source de données.

Avec toutes ces informations en main, ils vous sera beaucoup plus facile de mettre en place une stratégie de développement. Et vos chances de réussir sur le web n’en seront que décuplées!

Ah oui, Pourquoi avoir choisi ce titre? Parce que dans le cas de ce billet de blogue, la personne visée est un entrepreneur qui a un bon projet entre les mains, mais qui s’interroge sur la meilleure façon de le faire connaître sur internet… et donc de réussir sur le web!

Est-ce votre cas?

 

Vous êtes votre pire conseiller

Vous êtes votre pire conseiller

Vous êtes votre pire conseiller.

Je ne sais pas d’où cela vient, mais depuis longtemps j’ai en tête l’expression “Un avocat qui se défend lui-même à un imbécile comme client!” Une façon de dire qu’il faut parfois chercher des conseils à l’extérieur de son champ de vision afin d’avoir une vue d’ensemble.

Cela s’applique également au web. Que ce soit  pour la création de son site, de ses activités sur les réseaux sociaux ou sur la façon de convertir un visiteur en client, l’erreur la plus commune consiste à ne se fier qu’à sa propre expérience. Or, comme vous avez constamment le nez plongé dans votre projet, il devient rapidement difficile de le voir comme celui qui découvre votre produit ou service pour la première fois.

Demandez l’avis de vos amis

Même s’ils n’ont aucune chance de devenir clients, les amis ou groupe sociaux sont souvent d’excellents sources d’inspiration. Parlez de votre projet, de vos doutes et questionnements, ainsi que de vos objectifs pour les prochaines années. Les commentaires et discussions qui s’en suivent donneront un excellent aperçu de la perception que votre offre risque de provoquer. Tout cela au coût de seulement quelque bières!

Vous pouvez aussi lancer une idée ou une question sur vos réseaux, l’impact sera semblable.

Mettez un sondage en ligne

Il existe plusieurs outils de sondage en ligne, comme Survey Monkey, qui offrent des versions de base gratuites. 4 ou 5 questions sur la perception de votre produit, s’il y a de l’intérêt, ou peut-être même des concurrents que vous ne connaissez pas encore.

Testez vos titres et vos concepts.

À l’ère des services web, il est très facile et peu coûteux de faire des tests en lignes. en voici quelque exemples:

  • Faites un mini campagne de publicité sur AdWords. Utilisez la même annonce en ne changeant que le titre. Vous verrez alors sans  peine lequel accroche le plus. Idéalement, la page de destination contiendra une petite explication avec un formulaire pour être tenu au courant de l’évolution du projet. Ainsi, votre évaluation se fera non seulement sur le nombre de clics, mais aussi sur l’intérêt manifesté.
  • Faites des test a/b. Il est possible pour une même page d’afficher 2 ou 3 versions et d’analyser les comportements. Il faut bien sûr pour cela avoir un objectif clair et mesurable, comme une vente ou une prise de contact.

Il existe bien sûr de nombreux autres trucs. Avoir une place une bonne stratégie web est sans doute le meilleur point de départ pour s’assurer du meilleur succès.

Amener ses prospects à devenir client (4e partie de «Êtes-vous rentable sur le web»)

Amener ses prospects à devenir client (4e partie de «Êtes-vous rentable sur le web»)

Un contact personnalisé avec vos clientsLors de cette quatrième et dernière partie de «êtes-vous rentables sur le web», je vais tenir pour acquis que quelques prospects intéressants vous aient déjà contacté, peu importe que ce soit par le web, le téléphone ou d’autres références.

À ce moment-ci, l’important est de savoir passer d’une communication de groupe, ou de communauté, à un entretien privé, même si cela se passe entièrement en messages directs sur Twitter. Vous n’êtes plus le visage officiel de l’entreprise, mais le contact qui peut ouvrir toutes les portes.

Soyez professionnel et généreux, mais sans tout dévoiler

Lorsque je contacte un éventuellement clients, j’essaie toujours de donner quelques conseils pertinents. J’y ajoute parfois une ou deux sources (toujours les mêmes) pour démontrer que ce n’est pas que de paroles en l’air, mais que mes propositions s’appuient sur du solide. Dans le cas du référencement web, il s’agit d’un domaine très pointu; il faut donc faire attention dans les termes utilisés pour être clair, parfois simple, sans pour autant donner l’impression de devenir simpliste.

Sachez mettre en confiance

Une des raisons qui donnent leur succès aux réseaux sociaux, c’est que vous avez généralement plus confiance à vos amis qu’a un pur inconnu ou une entreprise commerciale. Partant de là, n’hésitez pas pour demander la permission à vos bons clients, ou lorsque vous faites un bon coup, pour les citer en exemple. Vous aurez une très grande part de réponse positive, mis à part pour des raisons de concurrence qui peuvent souvent se régler en établissant la limite de ce qui peut être mentionné.

À l’inverse, lorsque vous avez un contact qui vous donne un nom en référence, prenez les quelques secondes qu’il faut pour remercier ce référent; il sera encouragé à vous en envoyer davantage!

Mettez en place une structure

  • Boomerang pour Gmail est un petit outil très intéressant. D’une part, il permet de programmer à l’avance l’envoi d’un message, par exemple en début d’après-midi lorsque vous saurez la personne plus disponible même si vous lui écrivez le matin. Mais aussi il permet de rapporter un message dans la boîte de réception si ce dernier n’a eu aucune réponse après une semaine par exemple. Très utile pour faire un suivi et relancer des prospects! Seul défaut (majeur il faut le dire): Boomerang ne fonctionne correctement qu’avec l’interface anglaise de Gmail.
  • Système de gestion de la relation client : SugarCRM ou Salesforce sont des exemples d’applications qui permettent de garder les traces de vos activités. À plus petite échelle, un tableur Excel ferait l’affaire pour garder des traces. Encore ici, mettre en place une procédure (qui peut être aussi simple que de relancer le prospect aux deux semaines jusqu’à temps d’avoir eu 2 refus ou 3 envois sans réponse).

Faites le bilan des bonnes recettes, les mauvaises aussi!

Cette expertise et ces informations accumulées ne doivent pas rester au fond d’un tiroir. À l’occasion, chaque mois par exemple, prenez au moins une heure pour passer en revue les bons clients obtenus de même que ceux qui vous auront échappé. Quels sont les points communs? Par quelle publicité vous ont-ils connus? Quels mots-clés? Quel type de courriels ou messages leur avez-vous envoyés?

Faites-en un résumé d’une page maximum et gardez celle-ci pas trop loin. Après quelques exercices de la sorte vous remarquerez des tendances qui vont se dégager. Apprenez des cette expertise et adaptez en conséquence. Il s’agit là de la mise en oeuvre toute simple d’un processus d’amélioration continue. Simple, mais très puissant sur le long terme.

Voilà ce qui complète cette série “êtes-vous rentable sur le web”. Je pense en faire un document qui sera disponible gratuitement au cours des prochaines semaines… Qu’en pensez-vous?

 

Le Web show 2.6 Analytique web en dehors d'internet et codes QR

L’analytique web à toute les sauces!

Après plusieurs semaines d’absence, voici mon dernier épisode -plus technique celui-là- du web show. Hier soir donc il a été question durant 30 minutes des différentes façons d’installer et d’utiliser Google Analytics, que ce soit sur le web ou à l’extérieur, entre autres avec les codes QR.

Bonne écoute!

Le liens mentionnés lors de ce web show:

L'inspiration du moment, ou faire une bonne rédaction web

Pour le visiteur, un beau graphisme, un aspect général agréable et un texte attrayant dès les premiers mots sont des conditions essentielles pour demeurer sur votre site plus de 3 secondes. Pourtant tous ces efforts ne seront d’aucune utilité si vous n’êtes pas trouvé. Il importe donc de bien choisir ses mots et de les optimiser adéquatement en fonction des règles de SEO. À l’inverse, un texte «sur-optimisé» sera 9 fois sur 10 fade plate et sans saveur! Pas besoin de tourner plus longtemps pour comprendre que l’équilibre sera parfois fragile et qu’il faut un certain talent pour réussir cet art de la rédaction web à tous les coups.

Je me dis souvent que je souffre de vertige, soit la peur des «auteurs» (oui vous pouvez applaudir la blague, non elle n’est pas de moi, mais plutôt de la chanson «Le bleu du papier blanc» des Vilains Pingouins). Si la rédaction web n’est pas votre spécialité mais plutôt une partie de votre travail, comme c’est souvent le cas pour un travailleur autonome ou un responsable de tout les aspects du web dans une PME, Il faut se donner quelques trucs pour ne pas perdre trop de temps à chercher les bonnes idées tout en étant efficace.

Il s’agit le plus souvent de trouver un angle pour aborder un sujet. Aussi ironique que cela puisse paraître, ce sont les sujets que je crois maîtriser le mieux qui me donnent le plus de fil à retorde. Voici donc les trucs que j’utilise.

  • L’outil WordPress que j’utilise pour ce site -comme plusieurs autre d’ailleurs- permet d’enregistrer des brouillon avant de publier. Souvent je vais avoir de 3 à 5 billets inachevés dans lesquels je n’ai souvent écrit quelques mots sur les sujets que je compte y aborder. Les idées sont là, à «maturer» et lorsque l’inspiration revient pour l’un des sujets la base est déjà là.
  • Pour chacun de mes projets, j’ai un rapport SEO dans les lequel les mots-clés que je veux cibler sont classés en 3 parties: principaux, secondaires et tiers. Cette liste sert souvent d’inspiration sur la façon de structurer mes textes. Des plus, je trouve que mes textes sont beaucoup naturels lorsque ces mots-clés sont intégrés en cours de rédaction, au lieu de faire un texte sans s’en occuper et tenter d’y planter les bons mots par la suite.
  • Comme j’ai déjà des idées de textes et des mots-clés à y associer, je peux facilement faire des recherches dans Google ou sur Twitter pour voir ce qui s’est écrit récemment sur le sujet (par exemple sur Google il est facile de ne cibler que les billets de blogue mis en ligne depuis moins d’un an). Jamais je ne copie les autres. Mais ça donne une bonne idée de ce qui à déjà été écrit, mais plus utile encore, sur ce qui n’a pas été écrit malgré que je trouve ce détail pertinent.
Voici donc une partie de ma recette pour rédiger les billets que vous lisez entre autres sur mon blogue.

À vous maintenant! Quels sont vos trucs secrets?

 

Duplication de contenu: pourquoi et comment se méfier

Duplication de contenu: pourquoi et comment se méfier

La duplication sans fin n'amène que rarement de bonnes nouvelles

Il vaut parfois la peine de revenir à certaines bases, surtout lorsque leur importance devient plus grande. Prévenir la duplication de contenu est un de ces éléments, encore davantage depuis la dernière mise à jour de Google, Panda. Ce billet vient d’une discussion que j’ai eu la semaine dernière La semaine sur LinkedIn (dans un groupe fermé lié à Linked Québec, je ne peut donc la reproduire ici) et d’un billet vidéo en anglais de Rand Fishkin, le président de SEOmoz (vous trouverez l’enregistrement en anglais à la fin du billet).

Tout ça pour dire -ou plutôt écrire- que pour être efficace d’un point de vue SEO, un même texte ne doit se retrouver qu’à une seule et même adresse sur le web. Les moteurs de recherche considèrent qu’un contenu unique est un premier signe de qualité. Les fermes de texte «libre de droit» sont donc à proscrire à tout prix!

Comment s’assurer qu’un texte est unique?  Très simple: “Il suffit d’en copier une assez longue partie, au moins 15 mots et d’en faire une recherche sur Google avec des guillemets.” Les guillemets indiquent une recherche exacte, sans inclure les requêtes juste semblables.

Un autre point a faire attention sont les doublons «légitimes». Par exemple, si vous avez un blogue, il est possible que vos billets soient aussi classés par catégories, ou par étiquette (tag). Si vous y placez des billets complets, ce qui peut s’avérer très utile du point de vue du lecteur, cela peut aussi devenir une duplication. Il faut donc faire les vérifications sur votre site web et au besoin rajouter une balise “NoIndex”, pour indiquer aux engins d’indexation que cette page ne doit pas apparaître dans les résultats.

Bref, encore une fois, il suffit d’être honnête et transparent. Je n’ai parlé ici que des textes, mais n’oubliez pas que cela s’appliquer aussi aux titres de vos pages et aux méta-descriptions. Vous me répondrez avec raison que ces dernières ne sont plus utilisées par Google. C’est vrai pour l’utilisation des mots-clés dans le classement des sites et le PageRank, mais leur contenu est quand même recueilli. Donc, 100 pages avec la même méta-description peut malgré tout vous pénaliser. Il faut surtout avec attention à ce dernier point si vous utilisez un CMS comme WordPress ou Joomla!, car ces outils inscrivent souvent un texte par défaut si vous laissez cet espace blanc dans les pages spécifiques.

Voici donc le billet vidéo de Rand Fishkin. Honnêtement, j’ai rarement vu quelqu’un parler de référencement web d’une manière aussi passionnée!

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