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12 moyens de faire de l'argent sur le web

12 moyens de faire de l'argent sur le web

Le web d’aujourd’hui regorge de possibilités. Cependant, il demeure un Far West (presque) sans règles où bien peu y trouveront le Klondike.

Par Hegg, E.A (1867-1948) [public domain], Provient de Wikimédia Commons

Cependant, sur le web, il existe plusieurs routes. Différents modèles d’affaires peuvent en effet s’appliquer et vous permettre d’avoir une présence web rentable. Je vous en propose 12:

Les usages classiques

  1. Par un site de commerce électronique.

    Évidemment. Toutes les grandes chaînes –aussi les petites- ont maintenant une boutique en ligne. Que ce soit la vente d’objets à faire livrer ou de biens électroniques à télécharger. Si on prend l’exemple de iTunes, c’est carrément l’industrie de la musique qui en subie les conséquences(négatives ou positives, à vous de juger). Reste que le commerce en ligne demeure une activité en forte expansion.

  2. Par la vente d’abonnements.

    Compte tenu de l’offre de contenus gratuits sur le web, c’est modèle est parfois difficile à appliquer pour les médias. Certains, comme le journal Le devoir semblent tout de même réussir à tirer leur épingle du jeu. Pour d’autres, il s’agit de vendre par abonnement un service très spécialisé. Il y a plusieurs sites de graphisme par exemple qui, plutôt que de vendre leurs thèmes WordPress à l’unité, vont offrir un accès à tous leurs thèmes par un abonnement annuel. Cela devient rentable pour les développeurs, qui en retour vous deviennent plus fidèles. Je ne parlerai même pas des nombreux sites de rencontres!

  3. Par la publicité sur votre site web.

    Google a fait sa fortune avec la vente de publicité AdWords. Vous pouvez ajouter ces publicités sur votre site via leurs services AdSense. Certaines entreprises comme BV!Média offre aussi des services spécifiques et plus localisés. Attention cependant! Ce moyen de faire de l’argent demande beaucoup, beaucoup de trafic sur votre site. Si vous n’avez que quelques centaines de visiteurs par mois, vos profits se compteront en sous.

  4. Par la vente d’un service.

    Ici on va plus loin que l’abonnement qui donne accès à du contenu en ligne ou à télécharger. Différentes formes sont possibles: consultation par vidéoconférence, soumission en ligne, proposition de services sur une base horaire ou mensuelle, etc. Plusieurs types de services peuvent être vendus sur le web.

Les moyens indirects

  1. Par un formulaire de réponse ou de contact.

    Peu importe le genre de votre site web, vous avez une attente envers vos visiteurs; une conversion souhaitée. Les 4 premiers éléments de ce billet sont des exemples de conversion. Par contre si vous êtes un consultant, vous recherchez des clients potentiels. Ceux-ci vous contacteront par courriel ou par un formulaire directement sur votre site web. Il faut donc que cette attente et la façon d’y arriver soient très claires sur votre site.

  2. Par la création d’une e-réputation.

    Ces bien beau d’avoir un joli formulaire, mais votre prospect de visiteur doit avoir envie de le remplir. Il est rare que la lecture d’une seule page ou d’un seul billet de votre blogue mènera à un résultat immédiat. Le visiteur cherchera à savoir avec qui il pourrait faire affaires. Pour plusieurs, cela se fera par une recherche de votre nom et de votre entreprise sur Google. Il vaut donc la peine de faire une recherche sur soi-même et voir ce qui en ressort. Avec ce résultat, vous verrez ce qui apparaît sous votre nom et pourrez agir en conséquence. C’est pour cette raison que je parle parfois de mes “illustres” homonymes, pour que la distinction soit claire et précise.

  3. Par l’utilisation d’une veille efficace.

    Attendre d’être trouvé ne suffit pas. Il faut aussi s’avoir s’inviter là où sa présence pourrait être appréciée. Participer à des groupes sur Facebook et LinkedIn, commenter des billets de blogue, répondre et retweeter des messages intéressants sont autant de moyens de se faire connaître de ces personnes. Il est donc utile d’avoir une stratégie de détection d’opportunités pour trouver les endroits où vous devriez être vu. Certains sites spécialisés comme Agent solo vous permettent de simplifier ce processus.

  4. Par les réseaux sociaux.

    Participer ne suffit pas? Vous pouvez aussi initier un blogue et des groupes qui parleront, non pas de vous, car l’auto-promotion à outrance n’attire pas, mais d’un sujet pour lequel vous avez une expertise ET une passion. Le ET est capital, car si vous n’avez que l’un des deux, les gens seront peu enclins à vous suivre de façon régulière. Il est donc beaucoup moins probable que vous serez le premier dans leur esprit le jour où vos talents seront requis.

Les nouveaux moyens auxquels on ne pense pas toujours

  1. Par le modèle “Freemium”.

    Il s’agit d’offrir un service de base tout à fait gratuit, et d’ajouter des options payantes. Il existe plusieurs variantes: faire payer pour certaines fonctions, faire payer à partir d’un certain volume ou faire faire payer pour enlever la publicité ou le logo d’entreprise. L’avènement de l’informatique dans les nuages permet de réduire considérablement le coût d’une telle stratégie. Chris Anderson, de Wired en fait une éloquente description dans ce billet. Le site Zoho.com offre de nombreux outils en ligne selon ce modèle.

  2. Par l’utilisation d’outils à code source libre.

    Comment? Utiliser du gratuit pour faire de l’argent? Absolument! Et plusieurs le font sans s’en rendre compte. Par exemple si vous offrez des sites web en utilisant un système de gestion de contenu comme WordPress, c’est souvent plusieurs années et des milliers (millions?) de dollars en développement que nous n’avez pas à investir pour passer directement à la vente de votre produit/service.

  3. Par l’utilisation de la foule (crowdsourcing).

    Certaines entreprises ou industries vont lancer sur le web des appels d’offre et vous offrir la chance d’effectuer une tâche ou de proposer une solution à un problème précis. Le site Mechanical Turk vous fera faire de petites tâches qui ne peuvent être confiées à des machines, tandis qu’Innocentive offre des défis pour résoudre des problèmes très précis.

  4. Par l’usage des liens d’affiliation.

    Ce n’est pas un outil très connu. Cependant, certains sites vous offrent des commissions sur les ventes générés par les visiteurs qui parviennent via votre site. Vous pouvez par exemple utiliser un lien affilié d’Amazon chaque fois que vous parlez d’un livre. J’aime bien l’exemple de Chris Brogan, car il le fait de façon transparente et spécifie toujours qu’il s’agit d’un lien affilié. Il y a de nombreuses possibilités, mais comme pour la publicité, il faut cependant du volume pour que cela devienne intéressant.

Il existe des milliers d’exemples! Je n’en ai énuméré ici que quelques-uns qui sont facilement accessibles aux petites entreprises. Une combinaison d’une ou de plusieurs de ces stratégies peuvent mener à votre succès. Cepedant, peu importe votre modèle d’affaires, il importe d’avoir dès le départ un plan d’affaires spécifique au web qui dressera une stratégie claire.

Un rabais promotionnel n'est pas une baisse de prix

Un rabais promotionnel n'est pas une baisse de prix

La comptabilité à aussi sa place sur internet Ce matin je vous parle de comptabilité! Bien que j’aborde ce sujet du point de vue d’une promotion faite sur internet, cela peut s’appliquer à toute forme de promotion que vous feriez aussi en magasin.

Si vous vendez quelque chose sur internet, que ce soit des produits ou des services, il vous arrive sans doute à l’occasion de faire une promotion, par le biais d’un coupon électronique, d’un tirage ou via un lien sur Twitter (les 10 premières personnes à remplir le formulaire de la page …).  Cela attire l’attention, vous fait gagner en notoriété et apporte des ventes supplémentaires.

Excellent tout ça! Mais…

  • Quel est le retour sur l’investissement (RSI) de cette promotion?
  • Vendez-vous à perte pour vous refaire avec les nouveaux clients, ou faites-vous seulement un peu moins de bénéfice brut?
  • Quel est le coût total de la promotion?
  • Sur 3 différentes promotions, laquelle a, réellement, rapporté les meilleurs résultats?

Et la liste pourrait s’allonger. Il faut voir tout forme d’offre promotionnelle comme une expérience, vos clients du moment étant alors cobayes rémunérés (par le rabais consenti).

Si vous ne tenez aucun compte des questions posées plus haut, vous pourriez très bien tenir votre livre comptable de la façon suivante:

Note: je ne suis pas comptable, et les plans qui suivent prétendent seulement faire la démonstration d’un cas particulier. Ne m’envoyez donc pas de commentaire disant que je ne respecte pas les conventions! :)

Date

Titre de l’opération et explication

Débit

Crédit

15 maiAchat  de 10 copies de l’article ABC à 50$/pce
Encaisse500
Stock article ABC500
20 maiVente de 2 articles ABC au prix régulier de 80 $
Encaisse160
Vente article  ABC160
22 maiVente de 5 articles ABC avec la promotion 123
(rabais de 50%)
Encaisse200
Vente article ABC200
23 maiVente de 3 articles avec la promotion 456 (3e article gratuit.
Encaisse160
Vente Article ABC160

Dans cet exemple, on peut conclure que, au 22 mai:

  • Tous les articles ont été vendus
  • Les ventes totales ont été de 520 $
  • Le prix moyen était de 52$
  • Le bénéfice fut donc de 2$ (4%) par article

Est-ce que vous pourriez dire à l’aide de cet exemple quel fut le RSI de chaque promotion? Laquelle à été la plus populaire? Éventuellement oui, mais vous devrez éplucher les données une à une pour retrouver l’information que vous cherchez.

Reprenons le même exemple, avec quelques changements:

Date

Titre de l’opération et explication

Débit

Crédit

15 maiAchat  de 10 copies de l’article ABC à 50 $/pce
Encaisse500
Stock article ABC500
20 maiVente de 2 articles ABC au prix régulier de 80 $
Encaisse160
Vente article  ABC160
22 maiVente de 5 articles ABC avec la promotion 123
(rabais de 50%)
Encaisse200
Promotion 123200
Vente article ABC400
23 maiVente de 3 articles avec la promotion 456 (3e article gratuit.
Encaisse160
Promotion 45680
Vente Article ABC240

Cette fois, plutôt que de seulement indiquer une vente à un prix inférieur, le montant non reçu a été placé dans un nouveau poste budgétaire, soit “promotion 123 et 456”. Ainsi, cette fois nous pourrons affirmer en plus de ce qui a été dit plus haute que:

  • La promotion 123 à coutée 200$ (40$/article), la promotion 456 elle, 80 (26,67$/article)
  • À ventes égales, la promotion 456 est plus intéressante.
  • Comme chacune de ces promotions sont classées de façon indépendante et que l’on sait le coût de chacune, le simple total de ces deux postes budgétaires à la fin de l’année permettra de connaître le coût investi en publicité.
  • D’un point de vue comptable, vous avez conclu des ventes de 800$ et investi 280$ en promotion.

Sur un si petit exemple, vous pouvez déjà voir comment vous pouvez segmenter vos actions, et définir les retombés de chacune. Imaginez maintenant que vous utilisiez ces deux promotions 20 fois durant l’année. Il devient alors évident que tenir une comptabilité sur ce modèle vous permettra une vision beaucoup plus claire du RSI de chacune d’elles.

De plus, et croyez-moi ce n’est pas à négliger, lorsque vous ferez vos états financiers, votre banquier verra toute l’importance que vous mettez dans la promotion de vos produits et services, plutôt que de voir une marge de profit réduite.

Récession? Ou occasions?

Récession? Ou occasions?

Récession? Ou occasions?

Les périodes d’incertitudes comme celle que nous vivons présentement nous incitent souvent à nous replier sur nous même, à compter ses réserves et à bouger au minimum. Autrement dit, nous tombons en "hibernation économique"!

Lorsque nous trouvons plus de temps, il peut être utile de revoir nos stratégies marketingCependant, pour l’entrepreneur (actuel ou en devenir), est-ce possible qu’il s’agisse de la pire avenue à prendre? Le problème à trop demeurer immobile, c’est que n’importe qui peut ensuite nous dépasser. Il ne s’agit pas non plus de tomber dans de folles dépenses. Une période un peu plus morose apporte la denrée la plus dure à acquérir: du temps. Ce peut être l’occasion rêvée de ressortir de la filière le dossier "Avoir le temps ce serait intéressant ça…"

D’un point de vue marketing, cela peut ressembler à:

  • Réviser son site Internet
  • Voir où sont nos compétiteurs ( y a-t-il de nouveaux joueurs en vue?)
  • Évaluer si nos activités baissent plus ou moins que la compétition (stratégies marketing à revoir?)
  • Devrais-je revoir ou ajouter des produits ou services?
  • ( Tout ce dont vous pouvez penser… )

Profiter de ces périodes pour s’évaluer et se remettre en question, c’est déjà se remettre sur la ligne de départ lorsque le tourbillon reprendra (doutez-vous que ça ne reprenne pas d’ici les 24 prochains mois?).

Comment la tortue a-t-elle gagné sa course déjà?…

Sachez avec qui vous faites affaires

Sachez avec qui vous faites affaires

Dans nos activités quotidiennes, nous sommes amenés à connaître de nombreuses personnes. Il est parfois difficile de savoir à qui nous avons à faire face et si son entreprise est solidement implantée. Voici deux petits services du gouvernement qui permettent d’en savoir un peu plus.

Le registraire des entreprises du Québec donne en effet un accès gratuit à sa base de données. Vous saurez entre autres si la personne ou l’entreprise:Le registraire des entreprises donne des informations sur les gens ou entreprises avec qui vous faites affaires

  1. Est enregistrée comme travailleur autonome ou entreprise (et valider de l’information reçue)
  2. Est en affaires depuis longtemps
  3. Comporte plusieurs actionnaires, ou encore appartient à une autre compagnie
  4. À fait l’objet de changement de nom récemment.

Évidemment, ça ne dit pas tout, mais ça renseigne quand même quelque peu. Notez qu’il s’agit ici d’entreprises immatriculées ou incorporées au Québec.

Pour les entreprises de juridiction fédérale, vous devez consulter le site d’Industrie Canada. Ce dernier est un peu moins facile d’utilisation, mais il vous donnera à peu près les mêmes informations.