Twitter est un outil terriblement utile pour communiquer, faire de la veille et suivre des personnes / entreprises d’intérêts. Lorsque l’on désire passer un message, qu’il soit personnel, commercial ou politique, la première condition pour être le moindrement efficace est d’avoir une audience qui sera à l’écoute.
Or, avoir plus de 1000 followers sur Twitter ne signifie pas avoir une grande audience. En effet il y a plusieurs «faux-lowers» qui ne sont pas dans votre liste parce que vous êtes intéressant et pertinents:
Ceux qui ne veulent qu’avoir des gros chiffres: Ils suivent tout ce qui bouge, mais retirent tout ceux qui ne donnent pas la réciproque après quelques jours. Ces derniers n’interagissent jamais
Ceux qui vous suivent suite au retweet d’un contact commun.
Ceux qui ne vous suivent qu’en raison d’un tweet evec un #hashtag qu’il ont un jour remarqué
Les compétiteurs, qui vous suivent pour surveiller vos activités (avouez que vous le faites vous aussi!)
Dans la vaste majorité du temps, ces derniers n’apporteront pas beaucoup de valeur, ni un gros taux de conversion. Une des erreurs les plus fréquentes est de suivre des gens qui nous ressemblent trop.
En contrepartie, il y a aussi des «vrai-lowers» pourrait-on dire, qui eux au contraire vous apportent de la valeur et de la visibilité:
Ceux qui interagissent avec vous sur une base régulière
Ceux qui même sans interaction directe, passent vos messages en vous re-tweetant sur un base régulière.
Ceux qui vous citent comme référence dans un domaine précis
En identifiant le type d’auditoire que vous avez, vous serez en mesure d’ajuster votre discours et vos messages en fonction des interactions les plus rentables. Cela vous aidera aussi à identifier des niches et regarder dans cette direction afin d’inciter les “bons” followers à vous suivre et à interagir avec vous!
Pour le visiteur, un beau graphisme, un aspect général agréable et un texte attrayant dès les premiers mots sont des conditions essentielles pour demeurer sur votre site plus de 3 secondes. Pourtant tous ces efforts ne seront d’aucune utilité si vous n’êtes pas trouvé. Il importe donc de bien choisir ses mots et de les optimiser adéquatement en fonction des règles de SEO. À l’inverse, un texte «sur-optimisé» sera 9 fois sur 10 fade plate et sans saveur! Pas besoin de tourner plus longtemps pour comprendre que l’équilibre sera parfois fragile et qu’il faut un certain talent pour réussir cet art de la rédaction web à tous les coups.
Je me dis souvent que je souffre de vertige, soit la peur des «auteurs» (oui vous pouvez applaudir la blague, non elle n’est pas de moi, mais plutôt de la chanson «Le bleu du papier blanc» des Vilains Pingouins). Si la rédaction web n’est pas votre spécialité mais plutôt une partie de votre travail, comme c’est souvent le cas pour un travailleur autonome ou un responsable de tout les aspects du web dans une PME, Il faut se donner quelques trucs pour ne pas perdre trop de temps à chercher les bonnes idées tout en étant efficace.
Il s’agit le plus souvent de trouver un angle pour aborder un sujet. Aussi ironique que cela puisse paraître, ce sont les sujets que je crois maîtriser le mieux qui me donnent le plus de fil à retorde. Voici donc les trucs que j’utilise.
L’outil WordPress que j’utilise pour ce site -comme plusieurs autre d’ailleurs- permet d’enregistrer des brouillon avant de publier. Souvent je vais avoir de 3 à 5 billets inachevés dans lesquels je n’ai souvent écrit quelques mots sur les sujets que je compte y aborder. Les idées sont là, à «maturer» et lorsque l’inspiration revient pour l’un des sujets la base est déjà là.
Pour chacun de mes projets, j’ai un rapport SEO dans les lequel les mots-clés que je veux cibler sont classés en 3 parties: principaux, secondaires et tiers. Cette liste sert souvent d’inspiration sur la façon de structurer mes textes. Des plus, je trouve que mes textes sont beaucoup naturels lorsque ces mots-clés sont intégrés en cours de rédaction, au lieu de faire un texte sans s’en occuper et tenter d’y planter les bons mots par la suite.
Comme j’ai déjà des idées de textes et des mots-clés à y associer, je peux facilement faire des recherches dans Google ou sur Twitter pour voir ce qui s’est écrit récemment sur le sujet (par exemple sur Google il est facile de ne cibler que les billets de blogue mis en ligne depuis moins d’un an). Jamais je ne copie les autres. Mais ça donne une bonne idée de ce qui à déjà été écrit, mais plus utile encore, sur ce qui n’a pas été écrit malgré que je trouve ce détail pertinent.
Voici donc une partie de ma recette pour rédiger les billets que vous lisez entre autres sur mon blogue.
Depuis quelques semaines, le nouveau réseau social Google + s’est ouvert au public. Et depuis quelques jours, je vois de plus en plus de messages un peu partout y allant de prédictions et de paris sur qui remportera la «guerre sociale» sur le web. Alors aussi bien y aller à mon tour! Mais vous risquez d’être quelque peu déçu!
1. Ceux qui savent déjà n’on aucune idée de quoi ils parlent
Il y a quelques mois j’ai écrit un billet sur la courbe d’adoption des technologies. Si on suit la logique de ce graphique, il es facile de constater que Google+ se trouve présentement en haut du premier pic, soit l’enthousiasme maximum. D’ici quelques semaines, tout ceci s’essoufflera; c’est de la façon dont le réseau se soulèvera la deuxième fois (dernière partie de la courbe), que l’on saura si l’adoption sera générale.
2. Ce n’est pas Facebook qui fait la popularité de Facebook
De quossé? Cette phrase peut sembler contradictoire je sais! Mais de façon objective, pourquoi passez-vous plus de temps sur facebook que sur Google, seulement pour attendre de voir ce que les autres ont a dire et leur répondre? Twitter le fait déjà très bien merci. Par contre, pour les amateurs de jeux et les fans de marques ou de groupes, Facebook compte de très nombreuses applications et des page dédiées aux PME ou à des sites web qui veulent s’y créer des communautés d’intérêt. Tout ceci s’articule autour d’une API solide et ouverte qui permet a quiconque de personnaliser l’utilisation et le visage qu’il souhaite donner à sa présence. Or pour le moment, cette API n’est pas ou peu diffusé pour Google+. Il faudra donc voir comment les développeurs l’utiliseront et ce qui sera offert dans les prochains mois pour en connaître le véritable potentiel.
3. Vous avez combien de tantes dans vos cercles?
Pour le moment, ce sont surtout utilisateurs hâtifs, ou «early adopters» qui sont présents, malgré qu’on commence y voir des gens qui ne sont pas geeks, mais tout de même de grands utilisateur d’internet. Dans les fais, le grand public n’y est pas encore. Vous serez plusieurs à me répondre, avec raison, que la vitesse pour acquérir x millions de membres fût beaucoup plus rapide que pour Facebook ou Twitter. Il y a cependant un différence majeure: Nous savons tous ce que sont les réseaux sociaux et les interactions que nous pouvons y faire. Il est donc beaucoup plus facile de s’y faire une place que lorsque qu’on se doit en plus de créer la demande pour un nouveau type de service. Et lorsque qu’on regarde la force de frappe de Google pour diffuser un message… ce n’est plus si impressionnant.
Mes deux cents..
Ce que j’en pense vraiment? Il y a un potentiel certain. Mais compte tenu de tout ce que je viens d’écrire, Je ne peux vraiment pas dire si dans un an, nous en parlerons comme le nouveau Facebook, ou le nouveau Wave.