Depuis quelques semaines, le nouveau réseau social Google + s’est ouvert au public. Et depuis quelques jours, je vois de plus en plus de messages un peu partout y allant de prédictions et de paris sur qui remportera la «guerre sociale» sur le web. Alors aussi bien y aller à mon tour! Mais vous risquez d’être quelque peu déçu!
1. Ceux qui savent déjà n’on aucune idée de quoi ils parlent
Il y a quelques mois j’ai écrit un billet sur la courbe d’adoption des technologies. Si on suit la logique de ce graphique, il es facile de constater que Google+ se trouve présentement en haut du premier pic, soit l’enthousiasme maximum. D’ici quelques semaines, tout ceci s’essoufflera; c’est de la façon dont le réseau se soulèvera la deuxième fois (dernière partie de la courbe), que l’on saura si l’adoption sera générale.
2. Ce n’est pas Facebook qui fait la popularité de Facebook
De quossé? Cette phrase peut sembler contradictoire je sais! Mais de façon objective, pourquoi passez-vous plus de temps sur facebook que sur Google, seulement pour attendre de voir ce que les autres ont a dire et leur répondre? Twitter le fait déjà très bien merci. Par contre, pour les amateurs de jeux et les fans de marques ou de groupes, Facebook compte de très nombreuses applications et des page dédiées aux PME ou à des sites web qui veulent s’y créer des communautés d’intérêt. Tout ceci s’articule autour d’une API solide et ouverte qui permet a quiconque de personnaliser l’utilisation et le visage qu’il souhaite donner à sa présence. Or pour le moment, cette API n’est pas ou peu diffusé pour Google+. Il faudra donc voir comment les développeurs l’utiliseront et ce qui sera offert dans les prochains mois pour en connaître le véritable potentiel.
3. Vous avez combien de tantes dans vos cercles?
Pour le moment, ce sont surtout utilisateurs hâtifs, ou «early adopters» qui sont présents, malgré qu’on commence y voir des gens qui ne sont pas geeks, mais tout de même de grands utilisateur d’internet. Dans les fais, le grand public n’y est pas encore. Vous serez plusieurs à me répondre, avec raison, que la vitesse pour acquérir x millions de membres fût beaucoup plus rapide que pour Facebook ou Twitter. Il y a cependant un différence majeure: Nous savons tous ce que sont les réseaux sociaux et les interactions que nous pouvons y faire. Il est donc beaucoup plus facile de s’y faire une place que lorsque qu’on se doit en plus de créer la demande pour un nouveau type de service. Et lorsque qu’on regarde la force de frappe de Google pour diffuser un message… ce n’est plus si impressionnant.
Mes deux cents..
Ce que j’en pense vraiment? Il y a un potentiel certain. Mais compte tenu de tout ce que je viens d’écrire, Je ne peux vraiment pas dire si dans un an, nous en parlerons comme le nouveau Facebook, ou le nouveau Wave.