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Pourquoi vouloir un visiteur sur mon site?

 

Cette question peut sembler anodine, ou évidente pour plusieurs (pour la gloire, voyons!!).

Pourtant, si l’on veut un taux de conversion web efficace, et des personnas de qualité, la première étape est de se demander pourquoi un visiteur devrait venir sur mon site:

  • Trouver de l’information pertinente sur un sujet précis
  • Trouver une offre alléchante pour un produit connu (pensez à toutes les aubaines du jour)
  • Vendre un produit exclusif
  • Divertir
  • Faire valoir un opinion et inciter au débat
Cela fait partie de votre stratégie d’entreprise. Ainsi, si votre site en est un de vente en ligne (inciter la même personne à revenir jusqu’à la décision d’achat) , votre stratégie de marketing web sera bien différente de celui qui base ses revenus sur la publicité (attirer le plus grand nombre de visiteurs uniques).

 

À partir de là, il sera beaucoup plus facile de construire une stratégie SEO efficace et d’établir des objectifs réalistes.

 

La nouvelle version de Google Analytics: Beaucoup de données! Trop?

La nouvelle version de Google Analytics: Beaucoup de données! Trop?

 

Depuis quelques temps Google a mis en ligne une nouvelle version de son puissant outil d’analyse de site web Google Analytics. J’utilise maintenant cette nouvelle version quotidiennement sur un projet d’envergure.

L’outil permet de nombreuses nouvelles fonctions, dont les segments personnalisés; et ce que je trouve particulièrement utile et puissant: l’affichage de segments multiples:

L'affichage des segments dans Google Analytique est un outil puissant

Cette fonction permet de comparer plusieurs mesures dans le temps, comme les conversions provenant de diverse sources, dans un seul tableau. Il est également possible de créer des segments personnalisés en avec des filtres en plusieurs étapes, pour vraiment rechercher LA mesure qui compte.

Même pour ceux qui maîtrisaient très bien la version précédente je crois que cette mise à jour doit être quelque peu ardue à bien prendre en main. Que dire alors d’un dirigeant de PME qui n’a que quelques heures par semaine à accorder à son marketing web?

Heureusement, tous ces segments peuvent être enregistrés, de même qu’ajoutés à un tableau de bord principal sous forme de widget, afin d’avoir un portrait global en quelques secondes.

Ceci dit, cette version n’est pas parfaite, entre autres le fait que l’on ne puisse exporter les tableaux au format PDF comme c’était le cas auparavant (cette fonction devrait par contre revenir sous peu). Personnellement, je trouve surtout regrettable que ces segments et widgets ne puissent pas être exportés entre les différents administrateurs d’un compte. Cela est particulièrement embarrassant pour un consultant web qui doit alors demander l’accès au compte Google de son client (TOUT le compte incluant le courriel) pour aller lui configurer les paramètres qui lui parleront.

Car la plus plus grande qualité de Google Analytics est aussi son plus grand défaut. Toutes ces tonnes de données peuvent révéler des nombreuses informations terriblement utile. Mais pris en bloc, ce ne serait que du bruit. Le nombre de visites et le taux de rebond sont des données intéressantes, mais si ce sont là vos seules données ça ne servira bien souvent que votre égo! Parmis les données que l’on peut extraire et que je considère pertinentes:

  • La valeur d’un mot-clé: Pas seulement pour les visites qu’il génère, mais aussi les conversions
  • Les conversions bien sûr! Mais il ne s’agit pas seulement d’une vente, ce peut aussi être les abonnement à une infolettre, les ventes générées par cette même infolettre, ou les sources de ces conversions (mot-clé, campagne de promotion, réseau social référent, etc.)
  • Les requêtes faites sur votre site. Si vous avez un moteur de recherche sur votre site, il est possible de voir ce que les gens y tapent et ainsi voir ce qui est populaire, ou parfois ce que les gens aimerait trouver.
  • Chemins de conversions dans Google AnalyticsLes chemins de conversion multicanaux pour voir comment les gens arrivent sur votre site et s’il reviennent plusieurs fois avant de convertir. Je trouve cette nouvelle fonction des plus intéressante surtout dans les cas des campagnes de publicités payante (AdWords) car cela remet en perspective l’utilité des ces campagnes, même si la conversion ne se fait pas à la première visite. Cela vaut aussi pour les investissements dans les médias sociaux.

Ces outils demandent parfois des configurations complexes, pour les construire mais aussi pour les interpréter. Cela n’est plus seulement de l’analyse web ou du SEO, mais poussé au maximum, ce peut carrément être de l’aide à la gestion d’une entreprise, du moins pour celle dont la présence web revêt une grande importance. Si vous ne devez retenir qu’une chose c’est celle-ci: Une fois engrangée, ces précieuse données peuvent être traitées de très, très nombreuses façons. Mais si elles sont mal récoltées à la base, il devient très difficile d’en tirer quelque chose. 

Voilà pourquoi il importe des bien comprendre la portée d’un bonne analyse web. Bien utilisé, une telle stratégie s’avérera très révélatrice de votre clientèle, de vos faiblesses mais aussi des opportunités qui se trouvent à votre portée.

 

L'inspiration du moment, ou faire une bonne rédaction web

Pour le visiteur, un beau graphisme, un aspect général agréable et un texte attrayant dès les premiers mots sont des conditions essentielles pour demeurer sur votre site plus de 3 secondes. Pourtant tous ces efforts ne seront d’aucune utilité si vous n’êtes pas trouvé. Il importe donc de bien choisir ses mots et de les optimiser adéquatement en fonction des règles de SEO. À l’inverse, un texte «sur-optimisé» sera 9 fois sur 10 fade plate et sans saveur! Pas besoin de tourner plus longtemps pour comprendre que l’équilibre sera parfois fragile et qu’il faut un certain talent pour réussir cet art de la rédaction web à tous les coups.

Je me dis souvent que je souffre de vertige, soit la peur des «auteurs» (oui vous pouvez applaudir la blague, non elle n’est pas de moi, mais plutôt de la chanson «Le bleu du papier blanc» des Vilains Pingouins). Si la rédaction web n’est pas votre spécialité mais plutôt une partie de votre travail, comme c’est souvent le cas pour un travailleur autonome ou un responsable de tout les aspects du web dans une PME, Il faut se donner quelques trucs pour ne pas perdre trop de temps à chercher les bonnes idées tout en étant efficace.

Il s’agit le plus souvent de trouver un angle pour aborder un sujet. Aussi ironique que cela puisse paraître, ce sont les sujets que je crois maîtriser le mieux qui me donnent le plus de fil à retorde. Voici donc les trucs que j’utilise.

  • L’outil WordPress que j’utilise pour ce site -comme plusieurs autre d’ailleurs- permet d’enregistrer des brouillon avant de publier. Souvent je vais avoir de 3 à 5 billets inachevés dans lesquels je n’ai souvent écrit quelques mots sur les sujets que je compte y aborder. Les idées sont là, à «maturer» et lorsque l’inspiration revient pour l’un des sujets la base est déjà là.
  • Pour chacun de mes projets, j’ai un rapport SEO dans les lequel les mots-clés que je veux cibler sont classés en 3 parties: principaux, secondaires et tiers. Cette liste sert souvent d’inspiration sur la façon de structurer mes textes. Des plus, je trouve que mes textes sont beaucoup naturels lorsque ces mots-clés sont intégrés en cours de rédaction, au lieu de faire un texte sans s’en occuper et tenter d’y planter les bons mots par la suite.
  • Comme j’ai déjà des idées de textes et des mots-clés à y associer, je peux facilement faire des recherches dans Google ou sur Twitter pour voir ce qui s’est écrit récemment sur le sujet (par exemple sur Google il est facile de ne cibler que les billets de blogue mis en ligne depuis moins d’un an). Jamais je ne copie les autres. Mais ça donne une bonne idée de ce qui à déjà été écrit, mais plus utile encore, sur ce qui n’a pas été écrit malgré que je trouve ce détail pertinent.
Voici donc une partie de ma recette pour rédiger les billets que vous lisez entre autres sur mon blogue.

À vous maintenant! Quels sont vos trucs secrets?

 

Le service à la clientèle 2.0

Tout ceux qui ont eu une entreprise ailleurs que sur le web le savent déjà: La qualité du service et le support offert valent souvent autant -parfois même plus- que le produit vendu. Que ce soit en personne ou sur le web, l’approche client demeure la même; ce sont simplement les outils qui changent.

Voici donc quelques pistes pour aider votre PME à mettre en place un service à la clientèle efficace:

Une foire aux questions efficace

Parfois, un site web efficace aura pour objectif de générer moins de pages vues. Vous êtes sans doute comme moi sur ce point, si vous recherchez une réponse sur quelque chose de précis, il ne faut pas tourner en rond longtemps pour devenir exaspéré. Souvent une seule page peut suffire. Les questions récurrentes par courriel ou par téléphone sont des très bons indices de ce qui manque.

Indiquer vos délais de réponse… et faire mieux!

Sur le web, on a souvent des attentes instantanées. Pourtant comme entrepreneur c’est impossible de toujours être collé sur son écran à attendre un courriel. Écrivez donc dès le départ ce à quoi votre client ou prospect peut s’attendre. Par exemple vous pouvez écrire que vous répondrez à vos message dans un délai de 48 heures. Si vous répondez seulement 2 heures plus tard, vous donnerez l’impression d’offrir plus au lieux d’une impression de faire poiroter.

Offrir des outils en ligne

Selon le volume et la nature des demandes que vous recevez, il existe une large panoplie d’outils pour vous aider à gérer le tout en améliorant l’expérience utilisateur. Clavardage en ligne, systèmes de suivi des demandes par ticket, forum (oui c’est toujours populaire!) et l’assistance à distance ne sont que quelques exemples d’outils qui peuvent être facilement mis en place. Le plus beau est que pour des besoins de base, il existe de nombreux outils gratuits. Un consultant web, comme moi bien sûr ;), pourra vous guider efficacement dans la recherche et l’implantation de tels outils.

Être franc, toujours

Devoir dire qu’on ne peut remplir le mandat demandé n’est jamais plaisant pour un entrepreneur qui lance un projet et qui par conséquent est en recherchetrès active de nouveaux contrats. Cependant sur le web, par sarcasme de la société peut-être, les mauvaises expériences ont une grand facilité à créer un effet viral! Vous ne voulez donc pas être la cible de ce genre de message.

De l’autre côté, si vous donnez dès le départ les limites de votre offre, tout en dirigeant votre prospect vers une ressource adéquate, ce sera toujours bien vu. Même si vous perdez le contrat cette fois, soyez assuré que pour le prochain contrat qui cadre avec votre expertise, vous serez le premier à le savoir!

Voilà quelques petits trucs faciles à mettre en place, qui contribueront à créer votre réputation. Ce n’est pas toujours le chemin le plus court, mais c’est très souvent celui qui vous mènera la plus loin!

 

 

Duplication de contenu: pourquoi et comment se méfier

Duplication de contenu: pourquoi et comment se méfier

La duplication sans fin n'amène que rarement de bonnes nouvelles

Il vaut parfois la peine de revenir à certaines bases, surtout lorsque leur importance devient plus grande. Prévenir la duplication de contenu est un de ces éléments, encore davantage depuis la dernière mise à jour de Google, Panda. Ce billet vient d’une discussion que j’ai eu la semaine dernière La semaine sur LinkedIn (dans un groupe fermé lié à Linked Québec, je ne peut donc la reproduire ici) et d’un billet vidéo en anglais de Rand Fishkin, le président de SEOmoz (vous trouverez l’enregistrement en anglais à la fin du billet).

Tout ça pour dire -ou plutôt écrire- que pour être efficace d’un point de vue SEO, un même texte ne doit se retrouver qu’à une seule et même adresse sur le web. Les moteurs de recherche considèrent qu’un contenu unique est un premier signe de qualité. Les fermes de texte «libre de droit» sont donc à proscrire à tout prix!

Comment s’assurer qu’un texte est unique?  Très simple: “Il suffit d’en copier une assez longue partie, au moins 15 mots et d’en faire une recherche sur Google avec des guillemets.” Les guillemets indiquent une recherche exacte, sans inclure les requêtes juste semblables.

Un autre point a faire attention sont les doublons «légitimes». Par exemple, si vous avez un blogue, il est possible que vos billets soient aussi classés par catégories, ou par étiquette (tag). Si vous y placez des billets complets, ce qui peut s’avérer très utile du point de vue du lecteur, cela peut aussi devenir une duplication. Il faut donc faire les vérifications sur votre site web et au besoin rajouter une balise “NoIndex”, pour indiquer aux engins d’indexation que cette page ne doit pas apparaître dans les résultats.

Bref, encore une fois, il suffit d’être honnête et transparent. Je n’ai parlé ici que des textes, mais n’oubliez pas que cela s’appliquer aussi aux titres de vos pages et aux méta-descriptions. Vous me répondrez avec raison que ces dernières ne sont plus utilisées par Google. C’est vrai pour l’utilisation des mots-clés dans le classement des sites et le PageRank, mais leur contenu est quand même recueilli. Donc, 100 pages avec la même méta-description peut malgré tout vous pénaliser. Il faut surtout avec attention à ce dernier point si vous utilisez un CMS comme WordPress ou Joomla!, car ces outils inscrivent souvent un texte par défaut si vous laissez cet espace blanc dans les pages spécifiques.

Voici donc le billet vidéo de Rand Fishkin. Honnêtement, j’ai rarement vu quelqu’un parler de référencement web d’une manière aussi passionnée!

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