Quelles que soient les actions que vous posez pour assurer le développement et la croissance de votre entreprise, vous le faites sur la base des informations que vous avez: clientèle cible, niveau de compétition, domaines d’expertises, etc. Avoir la bonne information au moment de prendre des décisions est essentiel pour ne pas viser à côté de la cible.
Une des façons d’obtenir une information valable, c’est de faire des sondages, avec des anciens ou actuels clients, ou bien en ciblant une audience plus large. Ce que je constate souvent au moment de créer un sondage, c’est que les responsables de l’entreprise partent avec le biais des réponses qu’ils souhaitent obtenir. Un sondage ou une étude ne doit pas tourner en concours de popularité.
La façon de poser une question de sondage
Par exemple:
Pensez-vous que Pour les PME est la meilleure entreprise pour gérer de la publicité en ligne?
Bien que soit sûrement vrai (!), cette façon de poser la question risque d’influencer la réponse. Une meilleure façon serait donc:
Comment noteriez Pour les PME pour gérer de la publicité en ligne?
À ce moment, le ton demeure neutre et risque beaucoup moins d’influencer les résultats. Cela s’applique pratiquement à tous les types de questions. C’est pourquoi il est souvent important de faire valider vos questions par une personne externe à l’entreprise, qui aura le recul nécessaire pour que les questions posées apportent une réelle valeur. Pire encore, si sondage sert à prendre des décisions d’affaires, les mauvaises informations de départ risquent de vous éloigner de l’objectif visé.
Voici une présentation mise en ligne par Hubspot de Boston (en anglais) qui donne plusieurs exemples pertinents. Selon le type d’étude que vous voulez réaliser, des outils comme Survey Monkey permettent d’obtenir rapidement un questionnaire professionnel.
Dans la plupart des PME, il n’y a pas de personne dédiée à la gestion d’une présence web efficace, ou alors cela devient une partie marginale des tâches du responsable informatique, ou alors du responsable marketing “traditionnel”.
Le problème? Une gestion web efficace demande aujourd’hui de nombreuses aptitudes et dans de nombreux domaines, à savoir:
habiletés sociales pour interagir avec les clients
capacité de création pour produire des campagnes de promotion efficaces
aptitude en programmation pour mettre le tout en ligne
talents graphiques pour que cela soit attrayant pour le visiteur
capacité d’analyse pour évaluer adéquatement le retour sur l’investissement, ce qui implique de comprendre les métriques du web
et j’en passe!
… Et tout cela à temps partiel! Cela s’explique souvent par les ressources disponibles que l’on peut attribuer à des outils dont la rentabilité réelle n’a pas encore été démontrée dans les murs de l’entreprise.
Cependant, cela ne diffère pas tellement de la gestion classique d’une entreprise. Le propriétaire ou gestionnaire principal dispose de certaines expertises à l’interne, achète des logiciels pour les rendre plus productifs, embauche des consultants pour des mandants externe, etc. Le vrai défi pour un gestionnaire, c’est de déterminer qui à l’interne peut faire quelle partie de ce travail, qui quoiqu’on en dise reste encore peu connu.
Pour plusieurs, la question se règle rapidement en donnant le tout en impartition, alors que d’autre voudront garder personnellement le plein contrôle et apprendre sur le tas (particulièrement les entreprises à propriétaire unique). Une formule ne sera pas nécessairement meilleure que l’autre, mais l’important est d’être conscient de ses ressources et des objectifs que l’on souhaite atteindre, mais aussi du temps que l’on s’accorde pour y parvenir.
À partir de là, ce n’est plus de la gestion web, mais de la gestion d’entreprise. Il vous reste à développer votre leadership web!
Depuis environ une semaine, le site de réseautage professionnel LinkedIn a fait une modification que je considère importante dans la gestion des groupes de discussion.
Il est désormais possible pour les administrateurs de rendre leurs groupes ouverts à tout le monde, y compris ceux qui ne sont pas membres du réseau, y compris aussi – et surtout – aux moteurs de recherche. Ce changement est très important selon moi ,car il permet maintenant d’utiliser LinkedIn pour faire de la promotion au même titre qu’une page Facebook. Depuis l’automne, l’ajout de fonctions de partage, comme les fameux “j’aime”, démontre une forte volonté de rejoindre une clientèle plus large. Il faut dire que Facebook ajoute de plus en plus de fonctions destinées aux entreprises ( dont des statistiques pour chaque publication sur une page ).
Il sera intéressant de voir en 2011 si ces nouvelles fonctions mèneront à une bataille entre ces deux réseaux. Il apparaît évident qu’au total des usagers, Facebook demeurera en tête. Mais le B2B (commerce entre entreprises) et tout ce qui touche au recrutement sont des enjeux majeurs du web. Mouvement de masse en vue?
Dans nos activités quotidiennes, nous sommes amenés à connaître de nombreuses personnes. Il est parfois difficile de savoir à qui nous avons à faire face et si son entreprise est solidement implantée. Voici deux petits services du gouvernement qui permettent d’en savoir un peu plus.
Est enregistrée comme travailleur autonome ou entreprise (et valider de l’information reçue)
Est en affaires depuis longtemps
Comporte plusieurs actionnaires, ou encore appartient à une autre compagnie
À fait l’objet de changement de nom récemment.
Évidemment, ça ne dit pas tout, mais ça renseigne quand même quelque peu. Notez qu’il s’agit ici d’entreprises immatriculées ou incorporées au Québec.
Pour les entreprises de juridiction fédérale, vous devez consulter le site d’Industrie Canada. Ce dernier est un peu moins facile d’utilisation, mais il vous donnera à peu près les mêmes informations.