Quoly.com fait maintenant partie de Solocom.ca

La webothèque devient Pour les PME

C’est maintenant officiel. Je laisse tomber le nom Webotheque.com et redirige toutes mes activités vers ce site flambant neuf! Pourquoi un tel changement? L’autre site tourne durant depuis bon moment et avait acquis une réputation, un PageRank de 3 et même une certaine valeur non?

Oui, mais plusieurs raisons motivent ce changement. En premier lieux: Les nombreux changements par rapport à la vocation initiale. Le nom reflétait «biliothèque du web». Je voulais à l’origine créer un répertoire des ressources du web pour les entreprises québecoises. Depuis, avec mes nombreuses et trop différentes occupations je n’ai pas eu le temps de mener ce projet comme je le voulais, et plusieurs répertoires sont apparus, de même de de très nombreuses veilles, sur Twitter entre autres. D’autre part, bien que toutes les ressources que je publie soient gratuites et en accès libre, le but de ce site est de me rapporter des contrats! En ce ce sens, PourlesPME.com me semble un nom plus indiqué, plus ciblé; il indique beaucoup plus clairement à qui je m’adresse (vous pourrez toujours me contredire dans les commentaires).

Ce que sera PourlesPME.com

Tout d’abord, ça ne sera jamais un projet définitif! Le web évolue tellement rapidement et dans de très nombreuses directions que je n’y fixe aucun cadre n’y aucune limite. Plusieurs diront qu’à vouloir s’adresser à tout le monde on finit par ne rejoindre personne, mais ce n’est pas dans ce sens que je le conçois ici. Une des expressions qui m’a le plus marqué dans le livre de Chris Anderson, La longue traîne (lien affilié), est «le sur-mesure de masse». Autrement dit, je ne me limiterai pas a un seul du web ou a un type de client dans l’ensemble, mais par contre chaque article sera optimisé. Un outil comme WordPress permettant de classer facilement en catégories, il vous sera facile de retrouver ces qui vous rejoint vraiment. Je présenterai aussi mes opinions, mes idée et mes découvertes davantage que je ne le faisais avant, un peu comme dans mon projet «le web show» mais de façon beaucoup plus régulière… Du moins je l’espère! Mais avec les nombreux changements survenus ces derniers temps, dont le fait que je ne travaille plus de nuit, je crois que c’est facilement réalisable.

De plus, je me défini comme un «généraliste du web», donc que je m’intéresse à toutes les facettes du web, ce qui qui inclus la mise en place d’un site, son référencement, la recherche de prospects et leur conversion en client, de même que l’analyse des données. Je viens de nommer de nombreuses spécialités bien distinctes, c’est vrai. Mais qu’en est-il d’une PME dont toute la gestion de la promotion et de la clientèle relève d’un seule personne? Et des travailleurs autonomes? Ces personnes sont dans une situation où elles sont seules pour gérer toutes ces facettes, et sans les ressources pour embaucher tous ces spécialistes de front, encore bien mieux le temps et les ressources pour bien les gérer et les coordonner. Si vous vous reconnaissez, c’est donc dire que je vais m’efforcer via ce site de me placer dans vos souliers, pour développer et identifier des pratiques d’affaires offrant un bon retour pour le peu de ressources engagées. J’offrirai  comme services du coaching et de l’accompagnement pour vous aider à bien défricher ce terrain souvent inconnu et trouver le meilleur angle d’attaque pour performer  rapidement. Bien sûr, des spécialiste sont parfois utiles! Je possède déjà un bon répertoire de spécialistes du web pour appuyer vos projets le cas échéant.

De plus, au cours de prochaines semaines, je mettrai en place un service de tableau de bord, sur un modèle de facturation mensuelle, pour aider les gestionnaire à bien gérer cette présence web et la faire évoluer.

Voilà ce que sera PourlesPME.com . Bienvenue à bord!

 

 

 

Je suis un généraliste du web

Je suis un généraliste du web

generaliste webDe plus en plus sur le web, je vois des gens “s’autoproclamer” spécialiste des médias sociaux, ou expert de ci ou de ça. Il y aussi de nombreux termes plus ou moins obscurs tels que “Gestionnaire de communauté”,“coach”ou même ‘”chef d’orchestre”. Le problème, c’est qu’il n’y a aucun titre officiel, et aucune liste de compétences requises pour utiliser un terme ou l’autre. Il y a bien des billets écrits, en plusieurs endroits, qui donnent leur définition (dont celui-ci à partir de maintenant!), mais rien à ce jour qui ne fasse l’unanimité. Des formations s’organisent de plus en plus, mais là aussi il n’y a rien qui fasse consensus quant à l’appellation des diplômés.

Pour ma part, j’utilise le terme “Stratège web” pour me définir. Ce n’est pas le terme idéal, mais c’est quand même ce qui se rapproche le plus dans le terme connus. Sinon, je me suis parfois défini comme un “généraliste du web” en faisait un parallèle avec la médecine. En effet, je crois que sur le web, avant de recourir à un véritable spécialiste, il faut d’abord une tournée complète du jardin, définir ses besoins ses attentes et ses ressources. Par la suite il sera facile d’identifier les spécialistes qui seront utiles. Comme pour de nombreux domaines, le web est beaucoup trop vaste pour qu’une seule personne puisse être spécialiste de tout. Ou plutôt, être spécialiste ET efficace dans tout.

Pourquoi je vous parle de ça ce matin? Tout d’abord pour vous en dire un peu plus sur moi, mais aussi pour vous donner des pistes afin de regarder derrière le joli titre pour savoir vraiment ce qui s’y cache. Voici quelques questions que vous pourriez avoir le réflexe de poser lorsque vous voulez embaucher quelqu’un: J’en profite aussi pour vous donner mes réponses!

  • Quels sont les outils / sites / logiciels que vous utilisez régulièrement?

  • Pour ma part je crois énormément à la puissance des systèmes de gestion de contenu, ou CMS pour créer des sites web selon différents besoins. Je travaille régulièrement avec WordPress, Joomla! et DotNetNuke. Twitter et les pages Facebook sont aussi des outils puissants pour se faire connaître et développer une communauté. Peu importe la stratégie, il faut garder des outils de mesure pour évaluer ce qu’on fait. Pas seulement Google Analytics, mais aussi des outils comme bit.ly, AddThis et grader.com sont des outils très utiles pour mesurer différents aspects de sa stratégie web.
  • Quels sont les projets que vous pouvez montrer pour prouver votre expertise?

  • Il y a bien sûr mon site web, Webotheque.com, qui bien qu’il ne soit pas complètement terminé, propose de nombreuses ressources, comme Le WebShow qui est une petite webtélé que je fais, ontheglobe.com est un site où j’ai eu le mandat de migrer complètement d’un site HTML statique (plus de 100 pages) vers la plateforme WordPress, avec de nombreuses nouvelles fonctions, tout en conservant le PageRank acquis depuis 10 ans. Dernièrement, je m’occupe aussi du développement du site SectionVIP.com, qui est un site d’achats groupé, avec un ambitieux plan de développement de nouvelles fonctions au cours de la prochaine année.
  • Pouvez-vous définir votre offre de service en 1 minute?

Bernard Prince 01

  • Je me définis comme un généraliste du web. C’est à dire que je vous aide à évaluer l’ensemble de vos présences sur le web, les attentes que vous avez et les façons de mesurer ces attentes. Par la suite, selon vos ressources en argent et en temps, nous serons en mesure de développer une stratégie globale, définir quels spécialistes vous seraient utiles et une planification d’évaluation du retour sur l’investissement (RSI). Je crois sincèrement qu’il s’agit d’une façon efficace de développer une présence efficace sur le web.
  • Quelle est votre vision du web dans 2 ans?

  • La mobilité est à coup sûr une tendance lourde, mais pas nécessairement pour tous les aspects. Pour tous ce qui est localisation, achats rapides ( spectacle, restaurant…) et services de proximité comme les opérations bancaires, la démocratisation des téléphones intelligents vers un public de plus en plus large fera en sorte que ces applications deviendront très rentables. Cependant, pour tout ce qui se fait avec réflexion, comme l’achat d’une maison ou d’un véhicule, l’embauche d’une personne ou d’un consultant, ou finalement tout ce qui se fait sur le web en plus de 5 minutes, les ordinateurs demeureront la porte d’entrée principale. C’est donc dire que les applications web telles qu’on les voient on encore leurs places pour plusieurs années. Il faudra cependant faire attention à être visible correctement sur les iPAd et autres tablettes, car ces outils seront de plus en plus utilisés, en particulier pour les B2C, car ces petits appareils s’apportent facilement dans le salon ou la chambre.

Ce sont là mes réponses à quelques questions bien générales. Cependant c’est je crois déjà suffisant pour vous faire une idée de qui je suis, ce que je pense du web et ce que je peux vous offrir. Une personne qui ne saurait pas quoi répondre à ces questions, où qui au contraire ferait des réponses sans fin et sans fil conducteur, n’est peut-être pas encore prête à vous offrir ce que vous recherchez..

Voyager dans le monde, autrement

Voyager dans le monde, autrement

Le tourisme international est de plus en plus en vogue. L’avènement d’internet et des réseaux sociaux font en sorte que nous voyons chaque jour un nouveau coin de pays plus exotique que le précédent. Et comme un club med tout inclus offre à peu près toujours la même recette, il peut parfois être inspirant de regarder les voyages au travers des yeux de quelqu’un qui pense autrement. C’est le cas d’Andrew Princz ( non, aucun lien de parenté connu ) qui, via son site ontheglobe.com, vous fait vivre des expériences uniques partout dans le monde.

Pourquoi je vous en parle sur ce blogue? Tout simplement parce qu’il utilise le web depuis maintenant plus de 10 ans pour raconter ses récits et partager sa passion. Car dans son cas il s’agit bien de passion! Les circuits officiels ne l’intéressent que peu. Les pays qui n’ont pas encore d’industrie touristique, les endroits reculés où il n’y a des la place que pour soi et son sac à dos. Pour en connaître plus sur Andrew et sa vision des voyages écoutez cette entrevue qu’il a accordé à Stéphane Garneau de la SRC.

Au cours des derniers mois, j’ai participé à la refonte complète du site ontheglobe.com, qui roule désormais sur WordPress. Comme il s’agit d’un site avec un large historique et des centaines de pages, les défis furent nombreux,  s’assurer de la redirection des pages pour ne pas perdre les liens entrants et conserver – plutôt améliorer le SEO. Après quelques mois on constate déjà une augmentation moyenne de 20% des visites. Cela porte à démontrer que l’optimisation est toujours utile, même si vous avez un contenu unique et d’excellente qualité.

Si vous désirez rencontrer Andrew Princz et discuter avec lui de ses nombreux voyages, vous pourrez le rencontrer à son kiosque du Salon international tourisme et voyage qui se tient à la place Bonaventure du 22 au 24 octobre 2010.

Notez que je passerai une bonne partie de la journée de samedi à ce même kiosque. Si vous désirez  parler des implications du web dans le monde du voyage, ce sera l’occasion. Au plaisir de vous y rencontrer!

12 moyens de faire de l'argent sur le web

12 moyens de faire de l'argent sur le web

Le web d’aujourd’hui regorge de possibilités. Cependant, il demeure un Far West (presque) sans règles où bien peu y trouveront le Klondike.

Par Hegg, E.A (1867-1948) [public domain], Provient de Wikimédia Commons

Cependant, sur le web, il existe plusieurs routes. Différents modèles d’affaires peuvent en effet s’appliquer et vous permettre d’avoir une présence web rentable. Je vous en propose 12:

Les usages classiques

  1. Par un site de commerce électronique.

    Évidemment. Toutes les grandes chaînes –aussi les petites- ont maintenant une boutique en ligne. Que ce soit la vente d’objets à faire livrer ou de biens électroniques à télécharger. Si on prend l’exemple de iTunes, c’est carrément l’industrie de la musique qui en subie les conséquences(négatives ou positives, à vous de juger). Reste que le commerce en ligne demeure une activité en forte expansion.

  2. Par la vente d’abonnements.

    Compte tenu de l’offre de contenus gratuits sur le web, c’est modèle est parfois difficile à appliquer pour les médias. Certains, comme le journal Le devoir semblent tout de même réussir à tirer leur épingle du jeu. Pour d’autres, il s’agit de vendre par abonnement un service très spécialisé. Il y a plusieurs sites de graphisme par exemple qui, plutôt que de vendre leurs thèmes WordPress à l’unité, vont offrir un accès à tous leurs thèmes par un abonnement annuel. Cela devient rentable pour les développeurs, qui en retour vous deviennent plus fidèles. Je ne parlerai même pas des nombreux sites de rencontres!

  3. Par la publicité sur votre site web.

    Google a fait sa fortune avec la vente de publicité AdWords. Vous pouvez ajouter ces publicités sur votre site via leurs services AdSense. Certaines entreprises comme BV!Média offre aussi des services spécifiques et plus localisés. Attention cependant! Ce moyen de faire de l’argent demande beaucoup, beaucoup de trafic sur votre site. Si vous n’avez que quelques centaines de visiteurs par mois, vos profits se compteront en sous.

  4. Par la vente d’un service.

    Ici on va plus loin que l’abonnement qui donne accès à du contenu en ligne ou à télécharger. Différentes formes sont possibles: consultation par vidéoconférence, soumission en ligne, proposition de services sur une base horaire ou mensuelle, etc. Plusieurs types de services peuvent être vendus sur le web.

Les moyens indirects

  1. Par un formulaire de réponse ou de contact.

    Peu importe le genre de votre site web, vous avez une attente envers vos visiteurs; une conversion souhaitée. Les 4 premiers éléments de ce billet sont des exemples de conversion. Par contre si vous êtes un consultant, vous recherchez des clients potentiels. Ceux-ci vous contacteront par courriel ou par un formulaire directement sur votre site web. Il faut donc que cette attente et la façon d’y arriver soient très claires sur votre site.

  2. Par la création d’une e-réputation.

    Ces bien beau d’avoir un joli formulaire, mais votre prospect de visiteur doit avoir envie de le remplir. Il est rare que la lecture d’une seule page ou d’un seul billet de votre blogue mènera à un résultat immédiat. Le visiteur cherchera à savoir avec qui il pourrait faire affaires. Pour plusieurs, cela se fera par une recherche de votre nom et de votre entreprise sur Google. Il vaut donc la peine de faire une recherche sur soi-même et voir ce qui en ressort. Avec ce résultat, vous verrez ce qui apparaît sous votre nom et pourrez agir en conséquence. C’est pour cette raison que je parle parfois de mes “illustres” homonymes, pour que la distinction soit claire et précise.

  3. Par l’utilisation d’une veille efficace.

    Attendre d’être trouvé ne suffit pas. Il faut aussi s’avoir s’inviter là où sa présence pourrait être appréciée. Participer à des groupes sur Facebook et LinkedIn, commenter des billets de blogue, répondre et retweeter des messages intéressants sont autant de moyens de se faire connaître de ces personnes. Il est donc utile d’avoir une stratégie de détection d’opportunités pour trouver les endroits où vous devriez être vu. Certains sites spécialisés comme Agent solo vous permettent de simplifier ce processus.

  4. Par les réseaux sociaux.

    Participer ne suffit pas? Vous pouvez aussi initier un blogue et des groupes qui parleront, non pas de vous, car l’auto-promotion à outrance n’attire pas, mais d’un sujet pour lequel vous avez une expertise ET une passion. Le ET est capital, car si vous n’avez que l’un des deux, les gens seront peu enclins à vous suivre de façon régulière. Il est donc beaucoup moins probable que vous serez le premier dans leur esprit le jour où vos talents seront requis.

Les nouveaux moyens auxquels on ne pense pas toujours

  1. Par le modèle “Freemium”.

    Il s’agit d’offrir un service de base tout à fait gratuit, et d’ajouter des options payantes. Il existe plusieurs variantes: faire payer pour certaines fonctions, faire payer à partir d’un certain volume ou faire faire payer pour enlever la publicité ou le logo d’entreprise. L’avènement de l’informatique dans les nuages permet de réduire considérablement le coût d’une telle stratégie. Chris Anderson, de Wired en fait une éloquente description dans ce billet. Le site Zoho.com offre de nombreux outils en ligne selon ce modèle.

  2. Par l’utilisation d’outils à code source libre.

    Comment? Utiliser du gratuit pour faire de l’argent? Absolument! Et plusieurs le font sans s’en rendre compte. Par exemple si vous offrez des sites web en utilisant un système de gestion de contenu comme WordPress, c’est souvent plusieurs années et des milliers (millions?) de dollars en développement que nous n’avez pas à investir pour passer directement à la vente de votre produit/service.

  3. Par l’utilisation de la foule (crowdsourcing).

    Certaines entreprises ou industries vont lancer sur le web des appels d’offre et vous offrir la chance d’effectuer une tâche ou de proposer une solution à un problème précis. Le site Mechanical Turk vous fera faire de petites tâches qui ne peuvent être confiées à des machines, tandis qu’Innocentive offre des défis pour résoudre des problèmes très précis.

  4. Par l’usage des liens d’affiliation.

    Ce n’est pas un outil très connu. Cependant, certains sites vous offrent des commissions sur les ventes générés par les visiteurs qui parviennent via votre site. Vous pouvez par exemple utiliser un lien affilié d’Amazon chaque fois que vous parlez d’un livre. J’aime bien l’exemple de Chris Brogan, car il le fait de façon transparente et spécifie toujours qu’il s’agit d’un lien affilié. Il y a de nombreuses possibilités, mais comme pour la publicité, il faut cependant du volume pour que cela devienne intéressant.

Il existe des milliers d’exemples! Je n’en ai énuméré ici que quelques-uns qui sont facilement accessibles aux petites entreprises. Une combinaison d’une ou de plusieurs de ces stratégies peuvent mener à votre succès. Cepedant, peu importe votre modèle d’affaires, il importe d’avoir dès le départ un plan d’affaires spécifique au web qui dressera une stratégie claire.

Le marketing d'attraction: Incitez la montagne à venir à vous

Le marketing d'attraction: Incitez la montagne à venir à vous

Entonnoir du marketing d'attractionJe vous présente aujourd’hui un concept auquel je crois énormément : il s’agit du marketing d’attraction.

Il s’agit de la  traduction du terme “Inbound marketing”, sujet sur lequel il existe déjà des centaines de sites et d’articles. Le marketing d’attraction vise à attirer les internautes vers soi avec du contenu d’intérêt – que ce soit en texte, en images ou en vidéos – plutôt qu’avec de la publicité qui les incite à acheter directement un produit ou un service. L’investissement ne se fait donc pas en publicité, mais en création de contenus et dans la participation dans les différents réseaux sociaux.

Quel est l’intérêt?

Le marketing d’attraction n’est pas nécessairement mois dispendieux que la publicité “classique”, malgré que pour les travailleurs autonomes et les PME l’investissement peut se faire en temps. Cependant, pour être efficace, la publicité doit être constante, c’est à dire que vous devez toujours la renouveler et la re-publier pour demeurer à l’esprit des clients le jour où il auront besoin de vos produits ou services. Et les coûts peuvent rapidement devenir astronomiques.

De 2003 à 2005 dans une de mes entreprises, je déboursais près de 800$ par mois pour une demi-page dans un magazine spécialisé. Malgré que mon produit était quelque chose de saisonnier (de mai à octobre) je devais quand même acheter de la publicité durant toute l’année pour demeurer dans l’esprit des gens pendant l’hiver, afin qu’il pensent à m’appeler le moment venu. Je vous laisse faire le calcul pour 2 années!

Le marketing d’attraction vous fait apparaître lorsque c’est utile

En créant du contenu, qui sera indexé par les moteurs et recherches comme Google, Yahoo! et Bing, lorsqu’un prospect sera intéressé par un de vos produits, tout ce que vous aurez produit sur le sujet lui apparaîtra. Mieux encore, une fois attiré sur votre site web ( ou page facebook par exemple), il sera à même de constater vos actions et votre expertise.

Est-ce vraiment si facile?

Hélas non! Internet compte maintenant plus de 150 millions de sites web, pourquoi devrais-je visiter le vôtre? C’est la que la technique entre en compte. Pour attirer les visiteurs, vous devrez faire en sorte d’appaître lorsqu’ils auront besoin de vous.

Plusieurs moyens s’offrent alors:

  • Identifier clairement les Personnas, ou groupes cibles que vous voulez rejoindre
  • Trouvez quels sont les mots-clés qu’ils utilisent
  • Créer un site web bien optimisé pour les moteurs de recherches, avec des mises à jour fréquentes de contenu, par le biais d’un blogue par exemple
  • Commenter sur d’autres blogues qui sont déjà visités par vos prospects, afin d’être identifié comme une personne d’intérêt
  • S’impliquer dans des groupes et des pages d’intérêt dans Facebook, Linked In ou tout autre réseau où vos clients se trouvent
  • Effectuer une veille constante afin de ne pas perdre d’opportunité
  • Offrir des outils de conversion à vos visiteurs, c’est à dire leur donner facilement l’opportunité de faire affaires avec vous

Tout un programme en vue!

Au cours des prochaines semaines je ferai une série de billets sur les différents outils que vous pouvez utiliser en marketing d’attraction. Si vous avez des questions qui vous intriguent ou des suggestions de sujets, je m’en servirai sûrement aussi!

Pour aller plus loin:

Certification “Inbound Marketing University” (en anglais)

Groupe linked In sur le marketing d’attraction

Pour que les réseaux sociaux ne soient pas que du bruit

Pour que les réseaux sociaux ne soient pas que du bruit

Je suis tombé dernièrement sur ce sondage de la firme française Spintank, qui démontre comment les gens de l’hexagone utilisent les réseaux sociaux créés par des entreprises. Bien que cette étude ait été réalisée de l’autre côté de l’océan, je crois qu’au Québec (et probablement un peu partout au monde) les résultats seraient similaires.

Voici les grandes lignes:

  • Seulement 17% des gens interrogés se sont déjà exprimés en ligne au sujet d’une entreprise

De ceux-ci:

  • 37% l’on fait pour exprimer une insatisfaction au sujet d’un produit ou service
  • 51% espéraient obtenir une réponse précise ou une expertise de la part de l’entreprise
  • 70% des répondants se sont dits satisfaits de leur expérience

Ce qu’il faut retenir de cette étude selon moi:

Maintenir une veille constante devient primordial

Bien que cette étude sur l’utilisation des réseaux sociaux portait essentiellement sur les réseaux mis en place par les entreprises elles-mêmes, elle démontre que de plus en plus de gens utilisent les plateformes sociales pour exprimer leur insatisfaction. Comme la nature à horreur du vide, si vous n’êtes pas là pour répondre, quelqu’un le fera “pour” vous.

Il faut être prêt à répondre, parfois accepter le blâme

L’automne dernier j’ai fait une fiche sur l’utilisation des réseaux sociaux lors d’une élection. Dans l’ensemble, la marche que je proposais à l’époque peut s’appliquer dans n’importe quel contexte. Répondre rapidement démontrera votre sérieux et votre désir d’être à l’écoute de vosclients. Dans certains cas, votre capacité de réaction pourra même vous apporter une image positive, malgré un commentaire de départ négatif.

Il faut des ressources pour investir les médias sociaux

Ce billet de la firme Orénoque sur le branding, la réputation, l’autorité et la confiance résument très bien ce que je pense. Il ne suffit pas de faire du bruit sur le web pour se créer une renommée de qualité. Pour une entreprise, obtenir une réputation enviable jour après jour demande du temps, ne serait-ce que pour s’assurer qu’on ne parle pas dans son dos, ou pire encore, que personne ne parle de soi.

Les réseaux sociaux sont encore dans bien des cas l’apanage d’une minorité. Cependant, il s’agit d’une minorité très active, qui se charge souvent de contaminer – positivement ou négativement – bien des gens de leur entourage, en ligne et dans la vie réelle. Ignorer cette minorité sera dans un futur plus tellement lointain, une erreur à laquelle peu d’entreprise pourront survivre sans dommage.