Quoly.com fait maintenant partie de Solocom.ca

À qui voulez-vous parler?

Lorsque l’on conçoit un site web, une publicité ou quelque promotion que ce soit, on fait souvent l’erreur de vouloir parler à tout le monde (comme exposé dans mon dernier billet sur Clothaire Rapaille).

Voici une publicité anglaise qui démontre pourquoi:

[youtube=http://www.youtube.com/watch?v=2pK0BQ9CUHk&hl=en]

Vous l’aviez remarqué du premier coup?  pas moi…

Bien que ce message ait été fait pour la sécurité routière, il me semble que cela s’applique aussi bien au marketing. Il faut prendre le temps de bien cibler son auditoire – ou personna – au risque de passer inaperçu, aussi original puissions nous être!

La structure ( pas le contenu ) EST le message

La structure ( pas le contenu ) EST le message

Il y a quelque temps je suis retombé sur un livre que j’avais déjà lu il y a de ça quelques années. The Culture Code du Docteur Clothaire Rapaille – un psychanalyste Le livre The Culture Code de Clothaire Rapaille résume bien les enjeux liés aux web 2.0français installé aux États-Unis – relate son expérience unique de rapprochement entre la psychanalyse et le marketing.

Selon ce dernier, pour véritablement connaître l’opinion d’un consommateur sur un produit, il faut le faire remonter dans sa mémoire et trouver la première empreinte laissée par ce produit ou marque. Cette découverte lui donne ensuite le bon code pour mieux cibler la campagne marketing. L’exemple le plus frappant je trouve est celui du Jeep: en Amérique, c’est le symbole de la liberté et des grands espaces que l’on découvre à cheval (un cheval n’a pas les yeux carrés, il importe donc que ce véhicule aie des phares ronds!); en Europe, c’est la libération de 1944, la fin de la guerre. Utiliser Le Général Patton et sa Jeep le même message dans ces deux marchés se résumerait donc par au moins un échec sur deux!

Pourquoi en parler aujourd’hui? Parce que les idées avancées dans ce livre s’intègrent parfaitement aux médias sociaux et au web 2.0. Lorsque l’on veut créer de la valeur ajoutée à un contenu, que fait-on? Si des lecteurs vous suivent, c’est que vous représentez quelque chose pour eux. On s’inspire d’une nouvelle, ou d’un livre, on en donne son opinion et on rajoute du contenu (valeur ajoutée) adapté à son lectorat, ou à sa tribu.  Et c’est exactement ce que prône Rapaille dans son livre. Et c’est ce que je fais dans cet article.

Cela s’applique encore davantage à l’échelle d’une petite entreprise. Comme les budgets sont limités, nous nous devons d’être efficaces rapidement. Découvrir comment les gens perçoivent notre proposition, où ils en parlent, que ce soit de façon positive ou négative, quelle est la raison première pour laquelle ça les touche, voilà le vrai défi du marketing par les médias sociaux. Ce n’est pas la qualité de votre contenu que vous devez d’abord définir, mais quelle sera la structure optimale pour rejoindre votre client cible.

Oui. Un seul client. Ca à vouloir cibler tout le monde, on finit par n’en attraper aucun.

Pour découvrir le personnage, voici un reportage réalisé par Radio-Canada il y a quelques années (en deux parties)

[youtube=http://www.youtube.com/watch?v=lUwMTsSXzo0&hl=fr&fs=1&color1=0x2b405b&color2=0x6b8ab6&hl=en]

[youtube=http://www.youtube.com/v/Hkq4SPFfYzQ&hl=fr&fs=1&color1=0x2b405b&color2=0x6b8ab6]