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Des cours de qualité, sans frais

Des cours de qualité, sans frais

C’est une tendance que l’on ne voit encore que très peu au Québec, mais plusieurs institutions réputées offrent maintenant des accès gratuits à certains cours. Bien sûr, vous n’aurez pas les crédits et encore moins le diplôme qui y est relié, mais si vous êtes un autodidacte en quête de savoir, vous y trouverez sûrement de très nombreuses ressources.

Le MIT offre 1900 cours en ligne

Le célèbre MIT offre une panoplie de cours via le portail Open Course Ware. Vous y trouverez les notes de plus de 1900 cours offerts par la célèbre institution.

La BBC rend disponible les cours créés pour ses journalistes

La BBC offre des cours en ligne qu’elle a développés à l’intention de ses journalistes. On y retrouve des techniques d’entrevue (au style BBC évidemment) mais aussi des cours plus techniques, par exemple sur l’édition audio et vidéo.

Le web social est un cours de la TELUQ

Du côté québécois, je peux vous mentionner ce futur cours cours de la TELUQ sur les réseaux sociaux dont on retrouve le site accessible au public. Reste à voir si les dirigeants de l’UQAM laisseront ce portail ouvert au public une fois le cours en route.

Si vous connaissez d’autres exemples de cours dignes de mention, n’hésitez pas à nous les partager dans les commentaires!

“Puncher” sur son ordinateur

“Puncher” sur son ordinateur

Si vous êtes comme moi, il vous arrive sans doute de perdre parfois la nation du temps devant un projet qui capte toutes vos attentions devant votre ordinateur. Il peut donc devenir embêtant à la fin de projet de plusieurs jours, voire de plusieurs semaines, de connaître le temps et les sommes investies dans un projet précis. Cela devient embêtant lorsque vient le temps d’évaluer la rentabilité, encore pire pour facturer équitablement un client.

Le logiciel  Ora time and expense permet de compter les temps passer sur un projet Je vous parle donc ce matin d’un petite application: Ora time and expense. Il s’agit d’un petit logiciel, fonctionnant sur la plateforme Adobe AIR. Ses fonctions sont assez limitées, mais sont très simple d’utilisation pour les fonctions de base.

Ce que permet Ora, c’est simplement de marquer le temps (ou “puncher”) le temps passé sur un projet. Il suffit de créer un client, un projet pour ce client, et de démarrer le compteur. Ensuite on l’oublie jusqu’à la fin du travail, et on appuie sur stop. À la fin d’un projet, il est donc facile de connaître exactement le temps passé surIl suffit de démarrer le compteur et on laisse aller. un projet en particulier. Le logiciel offre aussi la possibilité d’enregistrer les dépenses liées à ce projet. Un option permet même d’utiliser sa webcam pour photographier ses factures, ce que je trouve personnellement un peu inutile.

À la fin du projet vous pourrez générer un rapport complet et clair de toutes vos activités. Bien que ce soit loin d’un logiciel de comptabilité ou d’un CRM, cette application permet cependant à un travailleur autonome de faire un suivi rapide de son temps, et ce, sans effort.

Il est possible de paramétrer les différentes options de sortie.

Pour:

  • Très simple à utiliser
  • continu à fonctionner lorsque l’on ferme l’application
  • Permets de créer des rapports facilement, pour le dernier mois, ou selon les dates voulues
  • Permet d’exporter au format HTML ou dans un tableur (Il faut cependant farfouiller un peu pour importer correctement)

Contre:

  • En anglais uniquement
  • Ne permet pas d’exporter directement en PDF
  • Il ne demeure pas d’icone dans la barre de raccourcis au bas de l’écran (comme Seesmic par exemple). Il faut donc rouvrir complètement l’application à chaque fois.

5 raisons pour une PME de s'intéresser aux outils gratuits… et 3 pour s'en éloigner!

La mode est au gratuit.

Ça ne coûte rien : donc, je consomme. Si ça ne répond pas à mes attentes : je jette, ça n’a rien couté de toute façon.
Vraiment?

Si vous considérez que votre temps ne vaut rien, alors oui. Ce qui suit ne vous concerne pas (mais comme votre temps ne vaut rien, vous ne l’aurez pas perdu à lire la suite quand même!).

Même s’il est maintenant difficile de parler d’un produit dans un blogue ou site qui permet les commentaires sans voir le lien vers la version OpenSource apparaître dans les premiers commentaires, il faut tout de même prendre conscience que dans un contexte d’affaires, un mauvais choix peut coûter très cher.

Attention! Je suis moi-même profondément convaincu que les outils gratuits peuvent plus que jamais rendre de grands services aux PME et aux travailleurs autonomes (voir le dossier concernant les gratuiciels sur mon site la Webothèque). Cependant, il faut savoir dans quoi on s’embarque, et si on a les prédispositions requises.

Voici donc une petite compilation des pour et des contres en ce qui à trait à l’utilisation d’outils gratuits dans votre entreprise.

  1. Le coût bien sûr

    C’est le principal avantage. Comme il n’y a aucun coût de départ, il est facile de s’approprier le service et logiciel et de le mettre en service. Si vous n’êtes pas convaincu de son utilité, vous prouver vous en servir comme un démo (ne pas tout transférer d’un coup, garder des sauvegardes ailleurs tester 2 ou 3 produits en parallèle, etc.). Ainsi, si après quelques semaines vous trouvez que les attentes ne sont pas remplies, il est facile de revenir en arrière.

  2. Disponibilité immédiate

    On n’a qu’à télécharge. Et comme ça ne passe pas par une boîte, il est facile de toujours obtenir la dernière version.

  3. Facilité de le modifier à l’interne

    On peut le bidouiller à notre guise et modifier les erreurs dès qu’on les voit. Bien sûr, il faut se débrouiller en programmation, ou trouver un consultant qui saura adapter le produit à un besoin particulier.

  4. Les applications matures comportent de nombreuses communautés

    Ils sont toujours très disponibles pour aider à corriger des bogues, adapter des configurations, et dénicher pour nous le plug-in qui apportera la fonction désirée.

  5. De plus en plus de consultants sont là pour aider

    De nombreuses entreprises se spécialisent désormais dans l’intégration et la modification de gratuiciels. Bien que ces services soient payants, vous ne payez que pour la « plus value » apportée au logiciel de base.

OK. C’est quoi l’attrape?

Il n’y a aucune attrape. Cependant, vous devez être conscient qu’un gratuiciel ne sera pas toujours aussi finit, en particulier du point de bue esthétique, que peut l’être une application commerciale. Il y aura moins de didacticiels disponibles, et peu d’entreprises à ce jour offrent des formations dédiées. Cependant, si vous vous débrouillez bien avec l’informatique, vous saurez rapidement vous adapter.

Prenez tout de même garde :

  1. Comme c’est gratuit, il n’y a aucun support inclus.

    Il faut donc être prêt à travailler dans la configuration, et peut-être perdre un peu plus de temps (malgré que parfois avec les lignes 1-800…)

  2. Vous ne pouvez prévoir qu’un jour le projet prenne fin.

    Vous n’aurez alors plus de mises à niveau.

  3. Si vous travaillez avec un consultant

    Qui programme une partie de code pour vos besoins spécifiques, vous devez  vous assurer d’obtenir TOUS les codes sources à la fin du mandat. Sinon vous pourriez vous retrouver avec le pire des deux mondes: aucun support pour un problème auquel vous n’avez aucun accès.

Si à la lecture de ce billet vous avez sursauté, eu quelques sueurs froides, et commencé à faire des cauchemars en boucle, c’est peut-être que vous n’êtes pas encore prêt pour le saut. Sinon lancez-vous! Des applications comme OpenOffice sont maintenant très stables, et les fonctions offertes, même si elles sont moindres qu’avec MS Office, sauront répondre aux besoins de 98% des usagers.