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L'entrepreneuriat et les jeunes? Amenez-en!

L'entrepreneuriat et les jeunes? Amenez-en!

Au cours des dernières semaines, j’ai eu la chance de participer à plusieurs rencontres qui mettaient en relation les jeunes (même les plus vieux étaient jeunes de coeur par leur audace et leur vivacité!) et l’entrepreneuriat. Il y a une certaine effervescence autour de ce thème et les jeunes que j’ai rencontrés en redemandent!

Les startups week-end: créer sous pression

Suite à l’invitation de Darcie Rivest, une ancienne collègue maintenant étudiante à l’université de Sherbrooke et qui s’est impliquée dans ce projet, j’ai pu voir l’évolution et les présentations au Startup Week-End de Sherbrooke. Le principe est fort simple: des gens de tous horizons se rencontrent un vendredi soir, avec ou sans une idée de projet ou d’entreprise. Ceux qui le souhaitent ont quelques minutes pour “pitcher” leur vision et des équipes se forment autour des idées les plus rassembleuses. L’objectif? Avoir un produit complet à présenter à des investisseurs 54 heures plus tard.

Impossible vous pensez? Bien au contraire, le “presto” généré par cette échéance fait en sorte que les idées fusent de toute part et leur mise en application très rapide, certains ont passé 2 nuits blanches, c’est pour dire. Bien sûr, il y a en même temps de l’accompagnement, des étapes de parcours, de coachs et de mentors. Honnêtement, j’ai vraiment été impressionné par l’avancement et la maturité des projets développés en si peu de temps. À noter qu’il y a maintenant plusieurs rencontres de ce type chaque année, un peu partout en province et ailleurs dans le monde.

Les clubs d’entrepreneuriat étudiants

congrès annuel de l'aceeConnaissez-vous les clubs d’entrepreneurs étudiants? L’Acee regroupe plus de 54 groupes à travers les Cégeps et collèges du Québec, qui sont dédiés à guider et inspirer les étudiants à développer un projet d’affaires. La semaine dernière avait lieu leur congrès annuel à Drummondville. Les vedettes de la fin de semaine? Serge Beauchemin et Jean-Marc Chaput, rien de moins! Le repas du samedi soir en étais un d’entrepreneurs tournants. La responsable du volet entrepreneurial au Cégep de Trois-Rivières et de Vision C3R, Stéphanie Blais, qui a d’ailleurs remporté un prix pour son implication, m’avait invitée à prendre part à la soirée en compagnie d’autres entrepreneurs et mentors d’expérience. Le but était de partager nos expériences avec les participants et de répondre à leurs questions. Des jeunes très allumés, avec des nombreuses questions et pour plusieurs, avec un projet précis en tête. Je suis convaincu que plusieurs d’entre eux feront bientôt les manchettes!

Semer la passion d’entreprendre

Denis en conférence sur l'entrepreneuriat jeunessePuis hier soir c’est avec le groupe Linked-Mauricie que ça se passait. Le conférencier invité était Denis Morin, bien connu à Shawinigan pour ses nombreuses implications dans les milieux d’affaires et scolaire.

Ce dernier à fait la démonstration, chiffres à l’appui, que plus les jeunes (dès le primaire!) étaient exposés à la possibilité qu’eux aussi pussent aspirer à créer leur entreprise (quand on sait qu’on peut, on veut), plus le taux de personnes en entreprise devenait élevé par la suite. Cela peut s’articuler de plusieurs façons, sans que ça devienne obligatoirement un surplus de travail. Un exemple tout simple: Pourquoi ne pas avoir des lectures en français sur des exemples de succès en région plutôt que des héros de bandes dessinées? Plus un jeune s’identifie à un exemple, plus il pourra s’en inspirer par la suite.

 

Comme vous le voyez, ce ne sont pas les projets qui manquent! La première étape selon moi, c’est de se permettre d’y rêver!

Le modèle Startup, plus que pour démarrer

Le modèle Startup, plus que pour démarrer

La semaine dernière, j’ai participé au LSM, le Lean Startup Machine de Québec, un concept visant à améliorer le démarrage rapide d’une entreprise ou d’un projet. C’était le premier événement du genre à se tenir dans la province. Les organisateurs, Davender Gupta et Dominic Goulet, ont choisi ce concept car il permet de valider – ou invalider – rapidement un concept ou une idée d’affaires. Plusieurs des participants et présentateurs de la fin de semaine ou d’ailleurs eu une expérience coûteuse. “J’ai investi 6 mois et 20 000$ dans une solution qui, finalement, ne répondait à aucune problématique!” a-t-on pu entendre de plus d’une personne.

Être en mesure de valider la même idée en 72 heures apparaît alors une véritable aubaine! Oui… Mais il y a plus. Le modèle LSM permet de faire progresser son idée par des itérations (faire des petits ajustements sur la clientèle-cible par exemple) ou des pivots (on jète à la poubelle et on teste une nouvelle idée plus ou moins reliée). Tout ceci est fait au travers de validations sur le terrain, ce qui devient en fait un processus de brassage d’idée à grande échelle. À première vue, ça peut donner l’impression que l’on va tourner les coins ronds. Mais au final, une idée mieux ficelée n’accrochera pas plus que l’idée de base.

Échouez rapidement, vous réussirez plus vite!

Penser au problème avant d’offrir une solution

Tableau de bord du LSM pour démarrer une idée.À la première rencontre, la grande majorité des participants (moi y compris!) avaient une solution à proposer, que ce soit un service Web ou autre. Très rapidement, ces solutions ont été écartées. Pourquoi? Simplement pour nous forcer à d’abord mettre l’emphase sur une problématique réelle. Les gens aiment faire plaisir, alors ils seront généralement plus portés à être d’accord avec votre proposition si c’est la première chose présentée; du moins tant qu’ils n’auront pas à se commettre ou à payer! Si vous leur demandez de parler de leur problème, avec des questions ouvertes (qui ne se répond ni par oui, ni par non), alors vous apprendrez sur votre marché-cible beaucoup plus rapidement. Une fois qu’ils se seront ouverts sur un problème concret, vous pourrez mieux comprendre leurs besoins et eux-mêmes seront davantage francs face à une solution proposée.

Bref, cette formation est intéressante pour autant que vous ayez l’ouverture à faire évoluer votre projet, parfois dans une direction insoupçonnée!

Gérer son entreprise comme une startup?

 Bien que je suis allé à cette rencontre pour développer quelques idées de projets avec lesquels je jongle depuis plus de 2 ans dans un cas, je me rend compte que ce modèle de développement peut tout aussi bien s’appliquer à des entreprises matures. Bien que votre compagnie puisse avoir 10 ou 20 ans, il y a toujours quelque chose de nouveau: Idée de nouveau produit, expansion dans un autre pays, adaptation à un marché qui évolue rapidement, etc. À l’heure du marché mondial, prendre 6 mois pour développer une idée est un luxe qui peut vous faire manquer le train de la progression et de la productivité. S’inspirer du modèle des startups qui réussissent de grandes choses souvent avec peu de moyens s’avère selon moi un modèle que plusieurs gestionnaires devraient regarder de près.

Pour en savoir plus, vous pouvez rejoindre le Groupe Facebook Québec Startup.

Gérer la croissance comme une startup

Gérer la croissance comme une startup

Le 16 avril dernier je me suis rendu à Québec pour participer à un déjeuner Québec startup, organisé par Coach Davender. À cette occasion, l’invitée était Suzanne Grant, qui collabore à de nombreux projets d’entrepreneuriat, tant au Canada qu’à l’international. Avec sa présentation et la discussion qui a suivie, il a beaucoup été question de développement international et des moyens pour exporter ses idées. En écoutant les discussions, je n’ai pu m’empêcher de penser que cette méthode de travail et de développement pourrait tout aussi bien s’appliquer aux entreprises matures qui sont rendues à développer de nouveaux marchés. Voici ma réflexion sur le sujet (3 minutes).

C’est d’ailleurs pour continuer dans ce cheminement qu’en juin je participerai au Lean Sartup Machine de Québec. Et vous, quel moyens utilisez-vous pour faire du développement international?