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Sur le site web, au téléphone ou en personne

Sur le site web, au téléphone ou en personne

Bien comprendre le parcours de sa clientèle avant une vente est plus complexe que jamais. L’utilisation des plusieurs appareils (ordinateur, mobile, tablette, lunettes!) multiplie les sources d’entrées dans Google Analytics pour un même visiteur. Pire encore, les réseaux sociaux et les nombreux sites où les commentaires et les évaluations sont permiss rendent difficile de suivre ce qui peut se dire sur votre marque. Pire pire encore, autant ces multiples possibilités peuvent amener des nouveaux clients, autant elles peuvent les éloigner sans que vous ne le sachiez jamais.

Mais que faire pour s’y retrouver?

Noter ceux qui ne passent pas par le Web

C’est un truc bien plus vieux qu’internet, mais qui n’est que rarement utilisé, en particulier par les petites entreprises. Savoir d’où vient une demande d’information en ligne est assez facile à retracer avec des outils comme Google Analytics lorsque ceux-ci sont bien configurés. Mais lors d’un appel ou d’une visite au commerce, il faut faire un peu plus d’efforts… mais si peu pourtant.

Vous pouvez simplement laisser une feuille près du téléphone ou de la caisse pour demander aux nouveaux visiteurs: “Comment nous avez-vous trouvé?”. Dans la grande majorité des cas, ceux-ci vous donneront l’information avec plaisir. Une erreur commune avec cette mesure, c’est de ne noter que ceux qui deviennent clients. Dans les faits, vous voudriez aussi en savoir plus sur ceux qui font l’effort d’appeler ou de se présenter, sans acheter.

Si vous avez plusieurs employés au téléphone, il est possible d’informatiser ce processus, ou encore de l’automatiser avec des services comme ifbyphone qui sont en mesure de distinguer les sources de chaque appel.

Quel est le temps d’attente?

Je ne parle pas d’ici du temps d’attente au téléphone, mais bien du temps écoulé entre le premier contact et la conversion tant espérée. Ne s’occuper que de la visite qui fait la vente est une erreur fréquente. Ce qui importe au moins autant, c’est la première visite, ou le premier contact (si vous connaissez Star Trek, vous me comprenez!).  Vous n’avez jamais une deuxième chance de faire une première impression paraît-il. C’est aussi vrai en marketing. Si vous réussissez à identifier comment vos clients vous découvrent pour la première fois, vous aurez une indication beaucoup plus précise où mettre des efforts.

Dans le cas d’un de mes clients qui a récemment ouvert un commerce dans un nouveau secteur, la méthode la plus payante de générer rapidement des appels a étée… le publipostage! Oui, les gens sont aussi allés sur le site web indiqué dans la publicité et oui, la majorité de ceux qui ont reçu de bout de papier n’y ont pas accordé d’attention. Mais au final, c’est ce qui pour plusieurs à mis en place la première curiosité envers ce nouveau commerce. Même en première place sur Google, cette impression est difficile à réaliser avec 9 sites compétiteurs sur la même page.

Garder l’historique pour mieux s’en servir

L’utilisation des outils de gestion de clientèle et le marketing relationnel 2.0 sont des méthodes encore largement sous utilisés de la part des PME du Québec. Pourtant, de nombreux services toujours plus abordables font leur apparition chaque année. Maintenant, pour quelques milliers de dollars, il est possible de mettre en place des outils qui conserveront une historique de chaque contact avec chaque client et chaque prospect. Avec ces données en banque, vous serez en mesure de mettre en place des stratégies et des mesures de plus en plus efficace.

C’est possiblement une des lacunes de ces systèmes, du moins selon moi. La grande majorité des entreprises vendent ces système comme un outil, ou une boîte à utiliser. Bien sûr il y a de la formation et les services de personnalisation. Mais ce qui manque pour plusieurs, c’est de faire le pont entre ces données et l’analyse à en tirer, puis les stratégie à modifier en conséquence.

C’est là que se trouve la véritable valeur ajouté de ces outils. C’est en partie la mise en relation de plusieurs sources d’information que démontre la roue du marketing web. Au cours des prochaines semaines, vous verrez notre nouvelle offre pour vous aider à connecter ces informations et en tirer la meilleure valeur. À suivre!

Amener ses prospects à devenir client (4e partie de «Êtes-vous rentable sur le web»)

Amener ses prospects à devenir client (4e partie de «Êtes-vous rentable sur le web»)

Un contact personnalisé avec vos clientsLors de cette quatrième et dernière partie de «êtes-vous rentables sur le web», je vais tenir pour acquis que quelques prospects intéressants vous aient déjà contacté, peu importe que ce soit par le web, le téléphone ou d’autres références.

À ce moment-ci, l’important est de savoir passer d’une communication de groupe, ou de communauté, à un entretien privé, même si cela se passe entièrement en messages directs sur Twitter. Vous n’êtes plus le visage officiel de l’entreprise, mais le contact qui peut ouvrir toutes les portes.

Soyez professionnel et généreux, mais sans tout dévoiler

Lorsque je contacte un éventuellement clients, j’essaie toujours de donner quelques conseils pertinents. J’y ajoute parfois une ou deux sources (toujours les mêmes) pour démontrer que ce n’est pas que de paroles en l’air, mais que mes propositions s’appuient sur du solide. Dans le cas du référencement web, il s’agit d’un domaine très pointu; il faut donc faire attention dans les termes utilisés pour être clair, parfois simple, sans pour autant donner l’impression de devenir simpliste.

Sachez mettre en confiance

Une des raisons qui donnent leur succès aux réseaux sociaux, c’est que vous avez généralement plus confiance à vos amis qu’a un pur inconnu ou une entreprise commerciale. Partant de là, n’hésitez pas pour demander la permission à vos bons clients, ou lorsque vous faites un bon coup, pour les citer en exemple. Vous aurez une très grande part de réponse positive, mis à part pour des raisons de concurrence qui peuvent souvent se régler en établissant la limite de ce qui peut être mentionné.

À l’inverse, lorsque vous avez un contact qui vous donne un nom en référence, prenez les quelques secondes qu’il faut pour remercier ce référent; il sera encouragé à vous en envoyer davantage!

Mettez en place une structure

  • Boomerang pour Gmail est un petit outil très intéressant. D’une part, il permet de programmer à l’avance l’envoi d’un message, par exemple en début d’après-midi lorsque vous saurez la personne plus disponible même si vous lui écrivez le matin. Mais aussi il permet de rapporter un message dans la boîte de réception si ce dernier n’a eu aucune réponse après une semaine par exemple. Très utile pour faire un suivi et relancer des prospects! Seul défaut (majeur il faut le dire): Boomerang ne fonctionne correctement qu’avec l’interface anglaise de Gmail.
  • Système de gestion de la relation client : SugarCRM ou Salesforce sont des exemples d’applications qui permettent de garder les traces de vos activités. À plus petite échelle, un tableur Excel ferait l’affaire pour garder des traces. Encore ici, mettre en place une procédure (qui peut être aussi simple que de relancer le prospect aux deux semaines jusqu’à temps d’avoir eu 2 refus ou 3 envois sans réponse).

Faites le bilan des bonnes recettes, les mauvaises aussi!

Cette expertise et ces informations accumulées ne doivent pas rester au fond d’un tiroir. À l’occasion, chaque mois par exemple, prenez au moins une heure pour passer en revue les bons clients obtenus de même que ceux qui vous auront échappé. Quels sont les points communs? Par quelle publicité vous ont-ils connus? Quels mots-clés? Quel type de courriels ou messages leur avez-vous envoyés?

Faites-en un résumé d’une page maximum et gardez celle-ci pas trop loin. Après quelques exercices de la sorte vous remarquerez des tendances qui vont se dégager. Apprenez des cette expertise et adaptez en conséquence. Il s’agit là de la mise en oeuvre toute simple d’un processus d’amélioration continue. Simple, mais très puissant sur le long terme.

Voilà ce qui complète cette série “êtes-vous rentable sur le web”. Je pense en faire un document qui sera disponible gratuitement au cours des prochaines semaines… Qu’en pensez-vous?