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Réseauter en personne, donner pour recevoir plus

Réseauter en personne, donner pour recevoir plus

Réseauter en personne apporte de nombreux avantagesVous le voyez parfois passer dans mes écrits et discussions sur les réseaux sociaux, je participe régulièrement à différents évènements reliés au Web, parfois même à titre de conférencier. Une question que je vois parfois passer consiste à demander l’intérêt de se déplacer pour réseauter en personne alors que la plupart des personnes rencontrées font déjà partie de nos contacts sur Twitter, LinkedIn ou même Google+. Il y a plusieurs raisons.

Pour se démarquer des autres

Se faire remarquer en 140 caractères est de moins en moins évident. Une des façons de développer une notoriété sur les réseaux sociaux est d’interagir et d’être repris par des connecteurs, c’est-à-dire par ceux qui ont déjà cette notoriété. Mais comment être remarqué par ces gens déjà très sollicités? Une discussion en personne durant un 5 à 7 ou bien donner un truc ou une opinion durant une discussion publique à une soirée Focus20 fera en sorte que le souvenir et l’impression laissés seront beaucoup plus forts que simplement quelques tweets échangés. Vos chances d’être remarqué sont alors bien meilleures. Comme le mentionnait aussi Louis-Philippe Dea sur Twitter, ces discussions peuvent ensuite mener à de vraies relations d’affaires.

Pour augmenter sa notoriété

Maintenant que les gens vous remarquent, vos serez exposés à une plus grande audience. Comme vous avez été référé par une personne de confiance vous avez déjà un bon point pour vous. C’est à ce moment que votre stratégie de contenu devient importante. Si vous avez un blogue pertinent, si vous avez un exemple de service ou produit qui à mené à un succès, c’est à ce moment de vous avez l’occasion de créer l’étincelle qui fera de vous une personne d’influence auprès d’un nouveau prospect.

Vous serez alors plus remarqué, mais peut-être pas encore au point d’avoir eu un nouveau client. Par contre en diffusant et en faisant la promotion des évènements auxquels vous prenez part, vous allez inciter certaines personnes à y aller et à venir vous parler en personne durant le 5 à 7. L’impression laissée sera alors plus forte… Ainsi tourne la roue!

Pour améliorer son référencement

Il m’arrive aussi de prendre le micro et de participer en tant que conférencier. Une fois de plus, cela permet de me faire remarquer et de laisser une bonne impression (du moins, je l’espère!) auprès des participants. Plus encore, des liens vers vos sites et/ou réseaux sociaux vous arriveront tout naturellement. Par exemple, lors de mon passage au SEOCamp en mai dernier, c’est plus d’une dizaine de liens vers les différents sites concernés que j’ai répertorié dans les semaines suivantes. Même une petite entrevue se trouve maintenant sur YouTube. Quand on sait les efforts qu’il faut en référencement Web pour obtenir des liens de qualité, le temps consacré à préparer une conférence devient vite rentable.

Voilà pourquoi le mois de novembre sera très occupé pour moi. Le 13 novembre prochain, je participe activement à l’organisation d’un souper-conférence sur le Web et les affaires à Trois-Rivières, où Luc Gendron sera le conférencier (tiens, un lien bien mérité vers son site!). De plus, je ferai aussi une conférence au prochain DoYouSEO sur le virage social de Google, à Montréal le 21 novembre.

N’hésitez donc pas à participer à ces rencontres et à vous y faire remarquer. Nous pourrons alors discuter en personne durant le 5 à 7!

 

La force d'une poignée de main, la force d'une personne?

La force d'une poignée de main, la force d'une personne?

La poignée de main est sans contredit un des principaux outils pour se faire une idée sur la personne qu’on a en face de nous. Chaque fois que je serre la main d’une personne, je ne peux m’empêcher dans ma tête de commenter l’impression qui s’en dégage…

  • Lorsque la main est trop serrée, c’est signe que la personne veut me monter sur la tête
  • Lorsqu’elle est trop molle, c’est qu’elle veut finir la conversation avant qu’elle n’ait commencée
  • lorsque la main veut s’enfuir rapidement, c’est que la personne veut s’enfuir aussi
  • lorsque la main s’éternise, c’est moi qui veut s’enfuir de ce vendeur de balayeuses
  • Lorsque l’autre essaie de faire tourner une corde à danser en serrant la main, je me dis que je vais vite me tanner de l’écouter parler
  • Lorsque sa main joue à la statue de sel,  j’ai l’impression qu’elle n’aura plus rien à dire dans 30 secondes
  • Vos exemples aussi bons que les miens…
Photo Remy Steinegger sur Flickr

Photo Remy Steinegger sur Flickr

Bref, la première impression que l’on dégage peut s’exprimer de nombreuses façons. Et à trop vouloir, on peut finir par créer le résultat inverse. J’ai souvent entendu d’une personne qui était vraiment solide et digne de confiance qu’elle n’avait pas besoin de le faire remarquer à gros traits. C’est d’autant plus vrai lorsqu’il y a des désirs commerciaux en jeux.

Si je pousse trop sur mon client, il va vite vouloir se pousser du vendeur de balayeuses que j’essaie d’être malgré moi. Si au contraire je ne fais qu’attendre ses questions sans jamais aller de l’avant avec autre chose, cela va lui laisser l’impression que je ne ferai aucun effort pour lui donner pleine satisfaction. Comme dans de nombreuses choses, il faut savoir trouver l’équilibre pour réussir à se rendre plus loin.

Éthique, blogues et bixi: Où tracer la ligne grise?

C’est une véritable tempête que je vois déferler depuis ce matin sur mon compte Twitter. Un article de Patrick Lagacé met en lumière un blogue, À vélo, citoyens! qui fait la promotion du cyclisme à Montréal. Le problème? C’est que les trois principaux propagandistes de ce blogue ne sont en fait qu’un seul employé de la firme Morrow communications, et le but réel du site est la promotion du nouveau Bixi. Il s’agit dans ce cas d’usurpation d’identité, dans un médium où le mot d’ordre est l’authenticité.

Par contre, je ne peux m’empêcher de faire un parallèle entre ce cas, et la récente décision du Conseil de presse au sujet du chroniqueur et blogueur Nelson Dumais. Ce dernier s’est fait taper sur les doigts pour ne pas toujours écrire de façon clair limpide et explicite que les produits testés dans ses chroniques ou voyages à certains événements avaient fait l’objet de commandites. Dans ce cas, je suis d’accord avec la grande majorité des commentaires, dont celui de M. Dumais: même si ce n’est pas écrit à chaque paragraphe, il est connu et reconnu que des produits sont donnés ou prêtés gratuitement, que des voyages sont payés, et que le chroniqueur est plus souvent qu’à son tour exposé à la « propagande ». Il revient donc au chroniqueur de s’assurer de son intégrité dans ses articles, et à ses lecteurs de juger cette intégrité honnête ou biaisée.

Dans cet exemple, M. Dumais agit toujours sous son nom réel. Et c’est là que le bas blesse le plus dans l’exemple de morrow-bixi. La création de 3 personnages, « gérés » par un seul employé, et qui sont aussi sur Facebook, et qui simulent une vie sociale.

Lorsque l’on parle d’authenticité, ça ne veut pas dire je crois de crier chaque fois que l’on ouvre la bouche pour qui on travaille. Mais ça veut dire que lorsqu’on blogue (ou Twitt ou web-2.0-tise) le lecteur doit être en mesure de trouver qui nous sommes, et quels sont nos intérêts dans l’opération.

Car il ne faut pas s’en cacher,  plusieurs écrivent de façon rémunérée. Il s’agit donc de trouver à quelle teinte de gris il faut tirer la ligne, entre le blogue totalement neutre et citoyen, le blogue corpo sur un site commercial, et le blogue visant la promotion d’un produit ou d’une position.

P.-S. Il est intéressant de noter que Michelle Blanc, une des blogueuses les plus connues de la francophonie, a réussi en moins de 12 heures à se hisser en 2e position Google avec le terme « morrow communication ». Comme quoi une personne qui sait bien positionner sa marque en retirera ensuite des bénéfices de toutes sortes.

Ligne de départ pour se lancer à l'assaut d'Internet

Article très intéressant (en anglais) citant différents points de départ pour quiconque veut travailler en marketing internet.

http://blog.hubspot.com/blog/tabid/6307/bid/4707/Ten-Tips-for-Marketing-Job-Seekers-in-the-Class-of-2009.aspx

En résumé, pas plus sur Internet qu’ailleurs, les formules miracles n’existent pas. Si vous voulez vous démarquer comme quelqu’un qui connait le marketing sur Internet, les blogues et les médias sociaux, vous devez d’abord en utiliser les outils à votre propre profit. Créez votre blogue (disponible à partir de 0$ ;) ) et écrivez-y sur vos expériences et opinions; Vous pouvez ensuite référer à cet article sur Twitter, où vous ferez aussi part de vos activités… Les gens ne tarderont pas à vous suivre. Il existe de nombreux autres sites que vous découvrirez sans peine.

L”important, c’est de chercher, de tester, d’analyser… et de recommencer!