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Le livre "Free" de chris Anderson, qui explique pourquoi les contenus seront de plus en plus gratuits sur le web. Le web regorge d’outils et d’applications gratuites. Pourtant, si vous êtes comme moi, vous n’aimez pas travailler pour rien. Il faut donc parfois creuser un peu pour découvrir les motivations, ou plutôt les différents modèles d’affaires qui soutiennent ces gratuités.  Parfois, cela peut s’avérer très utile et inspirant, mais parfois aussi il faut regarder sous le capot ou bien lire les conditions d’utilisation pour se rendre compte de la vraie valeur de ce “cadeau”.

Il y a quelques années, Chris Anderson du magazine Wired à publié le livre “free”, ou il explique que le prix pratiquement dérisoire du stockage et de la bande passante (lorsque l’on calcule le coût par unité ou par visite) fait en sorte que dans certains cas, même si cela ne se résume qu’à 1 vente par 10 000 “cadeaux offerts”, l’opération demeure tout de même rentable. Il va s’en dire que ce n’est pas-là un modèle unique; il existe aujourd’hui sur le web de nombreuses variantes.

Le modèle code ouvert ou “open source”

Plus blanc que blanc pourrait-on dire. Lorsqu’un programme est offert sous licence GPL, vous pouvez en faire presque tout ce que vous voulez. Quel est l’utilité d’une telle pratique? La force du groupe.

Souvent, ces outils ont démarré par le fruit d’un ou de quelques programmeurs. Au moment de tester, comme leurs ressources sont très limitées, trouver les problèmes – et leurs solutions – est souvent un processus long et ardu. Offrir tout son travail ainsi élimine certes la possibilité de le vendre, mais si une communauté solide se forge autour du projet, les possibilités de développement sont alors exponentielles. Un des exemples les plus connus est sans doute la plate-forme de blogue WordPress. Le coeur de l’application est développé par une communauté qui l’améliore jour après jour, mais des dizaines d’autres entreprises autour développent aussi des ajouts – ou plugins – de même que des thèmes graphiques pouvant se greffer à l’application initiale. Quant au créateur Matt Wullenberg, Il offre des services de consultation à certaines entreprises de même que certains services payants via le site wordpress.com.

Le modèle “Freemium”

Le modèle freemium est de plus en plus utilisé par les entreprises, surtout à l’ère des médias sociaux. Il s’agit le plus souvent d’un logiciel ou d’un service web pour lequel il existe une version de base gratuite, avec différents niveaux de services payants pouvant y être ajoutés par la suite. Dans la plupart des modèles récents, il n’y a pas de limite de temps à l’utilisation de la version gratuite.

Le principe, c’est que l’utilisateur va s’habituer et devenir de plus en plus à l’aise avec l’outil. Lorsque ses besoins grandiront, il sera alors tout naturel de migrer vers cette version payante. L’absence de temps limite (essai gratuit de 30 jours par exemple) est sécurisant selon moi, car cela permet d’essayer l’outil en fonction de ses besoin actuel, sans devoir acheter une version trop lourde pour le moment.

L’aspect donc il faut faire attention, c’est parfois les changements de terme au contrat. Un exemple récent est celui de DimDim, qui a été racheté par Salesforce, et dont le service s’est arrêté abruptement.

La licence Creative Commons

Dans le cas des licences Creative Commons, l’intérêt est de se faire connaître. Surtout dédié aux documents et oeuvres de toutes sortes, cette licence permet la diffusion gratuite, parfois à des fins commerciales, en autant que l’auteur original demeure cité. Pour la plupart des blogues, le contenu est diffusé sous cette licence.

Si vous n’avez aucune politique d’utilisation de vos contenus, il serait sans doute sage d’y jeter un oeil!

Il existe bien sûr de nombreuses variantes, mais le principe est toujours le même: Tenter à terme, d’obtenir plus que ce que l’on a donné au départ. N’est –ce pas la règle de base de toute entreprise?