Quoly.com fait maintenant partie de Solocom.ca

image Pour la parution de son livre, le pharmacien Jean Coutu a donné quelques entrevues (entre autres au journal Les Affaires) ou il explique l’origine de ses chaînes de pharmacies. À l’époque, les pharmaciens avaient leurs propres concoctions maisons pour se distinguer vis-à-vis leurs clients. Il y avait sûrement des charlatans, peut-être bien aussi d’autres qui, bien intentionnés soient-ils n’en faisait jamais trop.

Puis sont arrivés les manufacturiers et avec eux, la standardisation. Quelques gros joueurs ont pris toute la place, ce qui ne laissait que très peu de place à “l’unicité’” de la personne derrière le comptoir. La solution de Jean Coutu? Devenir assez gros lui même pour ne pas être avalé tout rond! À partir de ce moment, il n’y avait plus que le prix pour se distinguer de la compétition.

Qu’en est-il de l’ère numérique? Est-ce que le même phénomène est en train de se produire sur la grande toile avec les Google, Facebook et Apple de ce monde? En fait, j’ai l’impression qu’on assiste exactement au phénomène inverse, mais qui conduit au même résultat!

Je m’explique: Sur Amazon, pratiquement tous les livres se vendent 9,99$, une chanson vaut entre 0,99$ et 1,29$, sur le AppStore c’est à peut-être la même chose. Bref, maintenant, ce sont les prix qui semblent fixés d”avance. Il faut donc offrir plus, offrir mieux, offrir différemment.

Mes deux cents…

Est-ce une bonne chose? Honnêtement je ne sais pas. Puisque l’une des balises semble coulée dans le ciment, les arnaqueurs n’ont pas le choix de se jeter sur le reste: offrir un produit pas trop testé et instable, ce servir de commentaires des usagers pour faire les tests qu’on aurait autrement fait à l’interne, ne jamais en faire trop, n’offrir que ce est est déjà standard sur le marché. Bref, suivre la grosse vague.

Parfois, l’évolution numérique ne me semble être qu’un grand, très grand cercle…