Il y a quelque temps, André Bérard donnait une entrevue au journal les affaires sur sa nouvelle implication en mentorat. Je vois souvent des projets et des initiatives de mentorat prendre forme, et le plus souvent c’est poussé par des organismes de développement (CLD ou autres). D’ailleurs, une simple recherche avec le mot mentorat sur Google ne montre aucun exemple réel dans les trente premiers résultats…
Ce qui m’agace, c’est qu’on entend plus souvent parler de la démarche que des cas concrets, des réalisations, des statistiques. Est-ce que le mentorat aide tant que ça? Ou au contraire est-ce la vanité personnelle qui fait que les volontaires manquent à l’appel? Ou est-ce simplement la formule qui n’est pas adaptée? Il y a peut-être lieu de repenser la formule classique du mentorat.
Pour ma part, je crois bien qu’il faut d’abord faire une longue réflexion personnelle. Tout d’abord, il faut voir dans quel domaine on évolue. Le mentorat souvent prend des personnes d’une longue expérience, donc en retraite ou près de l’être, et qui ont souvent évolué dans un contexte différent que celui qui prévaut dans une entreprise d’aujourd’hui, surtout en démarrage. C’est particulièrement vrai si votre projet en est un d’avant garde, de nouvelle technologie, ou que vous tentez de percer avec un concept inédit.
Bien que le mentor saura vous faire remarquer des pièges insoupçonnés et vous donner des pistes de solutions quant à la gestion de votre projet, ce n’est souvent pas lui qui vous ouvrira de nouvelles portes ou des marchés oubliés. Bref, je crois qu’un mentor vous aidera surtout à savoir quoi ne pas faire! Ce qui dans plusieurs cas, peut s’avérer des plus utiles et des plus pertinents. Mais comme je l’écrivais plus haut, la vanité nous empêche parfois de voir ce genre de choses au moment où on en a besoin.
Il y a aussi des initiatives intéressantes, comme celle d’un conseil d’administration virtuel, qui nous invite à nous inspirer de personnalités (par leurs biographie, livre ou citation) et anticiper ce qu’eux-mêmes auraient fait dans une situation semblable.
Et vous, vous avez eu des expériences, bonnes ou mauvaises?
Bonjour,
J’ai 25 ans. J’ai pris connaissance du mentorat à l’âge de 18 ans grâce à Academos : http://www.academos.qc.ca. À ce moment, je venais tout juste de me lancer officiellement à mon compte. J’étais attirée par le monde des affaires. Par contre, je ne savais pas ce que je pouvais en tirer.
Ce qui m’attirait dans le mentorat d’affaires, c’est cette nouvelle façon d’apprendre. Consulter des professionnels et s’entourer dans le but de progresser et de pouvoir pratiquer un métier durant mes études.
Aujourd’hui, j’échange toujours avec des mentors dont un me suit depuis le début. Je dirais que ça m’a permis de mieux me connaître en tant qu’entrepreneur et développer de nouvelle aptitudes.
Sans m’étendre, voici 3 articles que j’ai écris, sur mon blogue :
1- http://kimauclair.ca/blog/c-est-quoi-mentorat-daffaires/
2- http://kimauclair.ca/blog/ca-sert-a-quoi-un-mentor/
3- http://kimauclair.ca/blog/jeune-ou-age-mon-mentor/
Je suis bien heureux de lire cet exemple de réussite. Bravo!
Academos semble en effet des plus intéressant, malgré que je sois maintenant trop vieux pour en profiter ! Peut-être être parce que je me trouve en région, mais les ressources semblent parfois limités, ou souvent le fruit d’initiative locale. Pourtant, comme le montre academos, les technologies de l’information (vidéoconférence et autres) peuvent permettre de nombreuses collaborations et à bien des niveaux.
Devrait-on créer un site de rencontres pour entrepreneurs? :)
Bonjour
Dans quelle région êtes-vous. Il existe plusieurs ressources.
Bonne idée pour le site de “rencontre” entre entrepreneur.