La question de la confidentialité sur les réseaux sociaux refait souvent surface dans les discussions. Malgré tout ce qu’on peut dire, penser ou débattre sur ces questions, il reste cependant un point crucial selon moi: Dans l’IMMENSE majorité des cas, les informations ou images ont à l’origine étés publiées de façon libre et consentante.
L’usage futur ne réflète pas toujours ce fait; c’est don pourquoi il faut y songer dès que l’on publie quoi que ce soit sur le web. C’est pourquoi Je vous propose un petit questionnaire. Si vous répondez oui à toutes ces questions, il y a alors peu de risque à publier. Dans le cas contraire, à vous d’évaluer les risques, et d’agir en conséquence.
Donc, avant de publier sur Facebook, ou tout autres réseau social:
Posez-vous les questions suivantes:
Est-ce que je voudrais que mes parents voient ça?
Est-ce que je voudrais que mes enfants voient ça (même s’ils n’ont que 2 ans, quand ils auront l’âge, vous compterez parmi les premiers profils visités) ?
Est-ce mon patron peut voir ça?
Est-ce mes employés peuvent voir ça?
Est-ce que ça me dérangera dans 10 ans d’en entendre à nouveau parler (“Hey te souviens-tu quand tu as eu un lendemain de brosse à côté de la toilette? Ben oui je viens de revoir la photo par hasard, ahahahah!!”)?
S’il y a d’autres personnes d’identifiées, avez-vous leur consentement ou pensez-vous qu’elle seront d’accord pour être identifiées avec vous?
Dans le doute, vous pouvez juste repasser les questions précédentes pour valider.
Même si vous répondez oui à toutes ces questions, ça ne veut pas dire que vous voulez que vos images et vos noms circulent partout. Bien que ces paramètres soient souvent laissés par défaut, il ne suffit que de quelques minutes pour ajuster les paramètres dans Facebook selon ce que vous souhaitez. Voici un petit vidéo sur la question:
À votre tour! Quels-sont vos trucs pour vous assurez que ce que vous publiez sur les réseaux sociaux demeurent dans les limites de ce que vous souhaitez?
Les univers dits “virtuels” sur le web ne datent pas d’hier. On prend place dans un univers 3D dignes des jeux vidéos pour y tenir plusieurs activités. Je vous laisse imaginer ce que vous voulez (!) et ne donnerai comme exemple que le campus virtuel du collège LaSalle. Il y a déjà plusieurs années que l’engouement maximal est retombé au profit des réseaux sociaux, mais ces univers continuent tout de même d’exister.
Une nouvelle tendance que je vois arriver tranquillement, ce sont des évènements de plus courte durée, comme le salon de l’emploi Technofil qui prendra place dans les prochains jours. Il y a aussi les évènements mixtes comme le Podcamp de Montréal, qui ajoutent sur le web du contenu pendant l’évènement, comme des web-diffusions en direct, avec plus ou moins d’interaction avec la communauté virtuelle.
Il y a aussi des foires virtuelles, comme la photo ci-haut, où l’ont recréé carrément une salle de congrès virtuelle pour y tenir des évènements tout aussi virtuels. Ici, il ne s’agit pas d’une immersion à la Second Life, mais plutôt de recréer l”ambiance d’un salon ou d’une foire. Le visiteur peut visiter des kiosques, prendre de l’information et discuter avec le représentant.
Voilà plusieurs modèles qui prendront assurément de l’expansion au cours des prochaines années. Est-ce qu’un modèle plutôt mixte que seulement virtuel deviendra la norme générale? Je ne saurais dire. Quoi qu’il en soit, Le web évolue constamment et rapidement. Les organisateurs qui croient avoir tout fait en créant une page Facebook et un compte Twitter manqueront assurément le train tôt ou tard.